Israël en guerre - Jour 645

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Réunion ministérielle le 14 juillet sur le limogeage de Baharav-Miara et Odeh

Le gouvernement débattra du sort de la procureure générale et la Knesset votera sur l’expulsion de l’élu de Hadash-Taal, qui promet de résister aux tentatives de le museler

La procureure générale Gali Baharav-Miara assistant à la cérémonie de prestation de serment du juge Isaac Amit en tant que président de la Cour suprême, à la résidence présidentielle, à Jérusalem, le 13 février 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
La procureure générale Gali Baharav-Miara assistant à la cérémonie de prestation de serment du juge Isaac Amit en tant que président de la Cour suprême, à la résidence présidentielle, à Jérusalem, le 13 février 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le 14 juillet, le gouvernement et la Knesset se pencheront sur deux affaires explosives : le limogeage de la procureure générale Gali Baharav-Miara et l’expulsion du député arabe Ayman Odeh.

Une commission ministérielle spécialement formée a été prévue ce jour-là pour examiner la possible révocation de Baharav-Miara. Cette commission de cinq ministres a été mise en place après l’adoption d’une résolution gouvernementale qui contourne la procédure classique, laquelle exigeait auparavant l’avis d’une commission professionnelle dirigée par l’ancien président de la Cour suprême, Asher Grunis.

Des recours contre cette décision ont été déposés auprès de la Haute Cour de justice, qui a donné au gouvernement jusqu’au 15 juillet pour répondre, tout en précisant qu’un calendrier révisé pourrait être fixé si l’audience de destitution se tenait avant cette échéance.

Le gouvernement et la procureure générale sont à couteaux-tirés depuis deux ans et demi, le gouvernement accusant Baharav-Miara d’entraver sans justification valable ses politiques et sa législation, tandis que la procureure générale soutient avoir agi pour empêcher le gouvernement d’opérer de manière illégale.

Dans un autre dossier, le président de la Knesset, Amir Ohana, a annoncé aux législateurs qu’à l’issue d’un débat en séance plénière, la Knesset se prononcerait le même jour sur l’expulsion d’Ayman Odeh, en réaction à ses propos controversés.

Le président du parti Hadash-Ta’al, Ayman Odeh, s’exprime à la Knesset, à Jérusalem, le 16 juin 2025. (Crédit : Noam Moskowitz, bureau du porte-parole de la Knesset)

En début d’année, l’élu avait publié sur X qu’il était « heureux de la libération des otages et des prisonniers » dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza. Cette prise de position avait été perçue par certains comme une assimilation inacceptable entre les otages et les prisonniers sécuritaires palestiniens détenus en Israël.

Odeh a ensuite défendu ses propos, en précisant que les prisonniers palestiniens libérés étaient pour la plupart des mineurs et en soulignant qu’aucune charge n’avait été retenue contre la majorité d’entre eux. Il a qualifié les efforts visant à l’expulser de la Knesset de tentative de faire taire les citoyens arabes israéliens.

« Nous nous opposerons au fascisme, au kahanisme, à la suprématie juive, à l’occupation et à toutes les forces antidémocratiques qui veulent nous réduire au silence et détruire notre espace commun », a-t-il écrit sur X. « Nous resterons fermes. Pour l’égalité, la liberté d’expression, la démocratie, la paix et un avenir meilleur – pour nous tous. »

Il a également partagé une caricature, le représentant quittant la Knesset avec une boîte d’effets personnels, salué par un résident d’implantation armé.

La caricature était accompagnée du psaume 23:4 : « Même si je traverse la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal ».

Lundi, la commission de la Chambre de la Knesset a voté à 14 voix contre 2 en faveur de sa destitution, ouvrant la voie à un vote en plénière. Pour être adoptée, l’expulsion d’Odeh devra recueillir le soutien de 90 députés.

La coalition ne dispose pas d’assez de voix en plénière pour expulser Odeh sans le soutien des membres de l’opposition. Les représentants des partis Kakhol lavan et Yesh Atid ont voté en faveur de la destitution en début de semaine.

S’adressant au Times of Israel, une source de Yesh Atid a déclaré que les élus de ce parti seraient libres de voter comme ils l’entendent en plénière. Kakhol Lavan n’a pas encore annoncé sa position.

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