Saar : Le président de la CIJ et Premier ministre du Liban a qualifié Israël « d’ennemi »
Le ministre des Affaires étrangères dénonce l’impartialité de Nawaf Salam, ex-président de la CIJ, face à Israël et appelle à invalider ses décisions

Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a affirmé mardi que les propos tenus plus tôt dans la journée par Nawaf Salam, le nouveau Premier ministre libanais désigné et ancien président de la Cour internationale de justice (CIJ), prouvaient que cette institution était biaisée à l’encontre d’Israël et que ses décisions doivent être invalidées.
« Le président de la CIJ, qui vient d’être nommé Premier ministre du Liban, a qualifié Israël d’ennemi », a déclaré Saar.
« Il s’agit du président d’une cour qui dirige une affaire liée à Israël – une personne censée être impartiale et neutre. Or, il qualifie Israël d’ennemi. »
Dans son premier discours en tant que Premier ministre, Salam a affirmé qu’il travaillerait pour « imposer le retrait complet de l’ennemi de la dernière parcelle occupée de notre terre », en faisant référence à Israël.
Saar a ajouté : « Comment peut-on s’attendre à ce qu’une telle personne juge Israël de manière équitable ? Les décisions du président Salam concernant Israël doivent être immédiatement invalidées. Faute de quoi, autant retirer le ‘J’ de la CIJ. »
Salam, qui a annoncé sa démission de la Cour mardi aussi, a pris ses fonctions de président de la CIJ en février 2024, après y avoir siégé depuis 2018. Il a présidé l’affaire opposant l’Afrique du Sud à Israël pour génocide et participé à plusieurs décisions controversées, notamment celle de janvier 2024 estimant qu’il est « plausible » qu’Israël commette un génocide à Gaza et celle de juillet 2024 déclarant l’occupation israélienne en Cisjordanie « illégale ».