Sergent Ilay Bar Sadeh, 19 ans : Ce soldat Golani avait « soif de vivre »
Tué lors de l'assaut du Hamas contre l'avant-poste militaire d'Yiftah, le 7 octobre 2023

Le sergent Ilay Bar Sadeh, 19 ans, soldat de la Brigade Golani, originaire de Ramat Gan, a été tué le 7 octobre 2023 en combattant l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas sur l’avant-poste militaire de Yiftah.
Ilay était stationné sur la base ce matin-là, à côté de Zikim. Il a été réveillé par les sirènes d’alerte qui ont marqué le début de la guerre. Lorsqu’il a entendu des coups de feu, Ilay s’est dirigé vers l’entrée principale de la base pour participer à la bataille contre les terroristes du Hamas, selon un éloge funèbre de Tsahal.
Il a refusé de quitter sa position, même lorsque son commandant le lui a ordonné, et a continué à se battre contre les terroristes du Hamas jusqu’à ce qu’il soit touché et assassiné au cours des combats.
Ilay a été tué en défendant l’entrée de l’avant-poste de Tsahal avec un certain nombre d’autres soldats, dont le sergent-chef Yuval Ben Yakov, la caporale Naama Bony, le sergent-chef Ido Harush, le lieutenant Yoav Malayev et le sergent Nathanel Young.
Il a été enterré à Tel Aviv le 9 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Limor et Uzi, et son frère Omri.
Né et élevé à Ramat Gan, Ilay a fréquenté les écoles locales, concentrant ses études sur la biologie et le commerce. Il aimait le sport et pratiquait le basket-ball et le football, ainsi que le surf et la course à pied. Il était également un fervent supporter des équipes de football et de basket-ball Maccabi Tel Aviv.
Ilay aimait la nature, la musique et l’art, et avait appris tout seul à jouer de la guitare traditionnelle, de la guitare acoustique, de la guitare électrique et même de l’orgue électrique.
Après avoir terminé le lycée, Ilay a voyagé en Colombie puis au Sri Lanka, avant de revenir en Israël et de s’enrôler dans l’armée en décembre 2022, en intégrant la Brigade Golani.
« C’était un garçon talentueux, travailleur, avide de vivre », a raconté sa mère, Limor, à la chaîne publique Kann.
« Il aimait les gens, la nature, la musique, l’art. C’était un excellent sprinter, un athlète dans d’autres sports, un musicien, et il a appris tout seul à jouer de trois types de guitares ainsi que du piano. »
Limor l’a décrit comme « un garçon parfait – c’est ce que je ressens ».
« Tant de personnes sont venues à la shiva – je comprends que j’ai encore beaucoup à apprendre sur lui. Il me faudra beaucoup de temps, en tant que mère, pour apprendre et comprendre davantage de choses sur mon fils, cette âme incroyable, totalement parfaite et gentille, un chercheur de paix, qui aimait la justice – et bien plus encore. »
Son ami d’enfance, Eylon Levi, a raconté en ligne leurs souvenirs depuis l’école maternelle jusqu’au lycée en passant par le collège : « J’ai eu le privilège d’être à tes côtés pendant presque toute ma vie. »
« Ilay m’a tant appris. Tu m’as appris que l’on peut toujours être heureux, même quand les choses vont mal. Tu avais une façon différente de voir les choses, tu trouvais toujours le bien, tu souriais en permanence, tu étais si pur, toi qui n’avais que de bonnes intentions. »
« Ilay faisait rire tout le monde, était plein d’espoir et prenait les choses à la légère […] Je pense que tout le monde peut apprendre de toi, de ta perspective, de ton courage, de ta joie sans fin. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.