Sgt. Guy Bazak, 19 ans : Soldat Golani et chef scout « destiné à un brillant avenir »
Tué en combattant les terroristes du Hamas, à proximité de l'avant-poste militaire de Kissufim, le 7 octobre 2023
Le sergent Guy Bazak, 19 ans, un soldat de la Brigade Golani, originaire de Kochav Yaïr, a été tué le 7 octobre alors qu’il combattait le groupe terroriste palestinien du Hamas à l’avant-poste de l’armée israélienne de Kissufim.
Sa sœur, Tamar, a déclaré à Ynet qu’elle lui avait envoyé un message ce matin-là, lorsque les roquettes se sont mises à pleuvoir. « Guy m’a dit que le sol de la base tremblait et qu’il avait même enregistré les fortes détonations qui retentissaient, » a-t-elle rapporté. Mais peu après, il a cessé de répondre, dit-elle, et bien qu’elle ait elle-même été appelée au service de réserve, elle ne s’est pas inquiétée pour son frère cadet. « J’ai continué à lui écrire, j’étais sûre que je recevrais une réponse rapidement. J’étais toujours convaincue qu’il allait bien, parce que c’était Guy. Rien ne pouvait lui arriver, il était le plus fort. »
Plus tard dans la nuit, sa famille a appris qu’il avait été tué au combat.
Il laisse dans le deuil ses parents, Carmit et Yuval, et ses sœurs Tamar et Adi. Il a été enterré à Kochav Yaïr le 11 octobre.
Pendant son enfance, il était un membre actif de la branche locale des scouts. Il rêvait de suivre les traces de son père et de servir dans le 51e bataillon de Golani, que son père, le général de brigade (Rés.) Yuval Bazak, avait commandé avant sa naissance.
« Ses commandants nous ont dit combien ils aimaient et appréciaient Guy, quel leader il était dans le peloton et dans la compagnie », a déclaré Tamar. « Guy voulait toujours participer à toutes les activités, il cherchait toujours des actions qui avaient un sens. » Ce samedi fatidique, dit-elle, « je savais qu’il attendait le moment où ils laisseraient sa force agir. »
Après sa mort, sa famille a reçu une liste qu’il avait rédigée un an auparavant, intitulée « 20 choses que je veux faire avant d’avoir 20 ans ». Elle comprenait les points suivants : « laisser une trace durable chez les scouts », « faire en sorte que quelqu’un se sente bien », « choisir des pays exotiques à visiter dans le monde », ainsi que trouver la meilleure version de son plat préféré à cuisiner et à manger, les pâtes à la carbonara, une mission dans laquelle sa famille s’est lancée après sa mort.
Le père de Guy, Yuval, a déclaré à la radio 103FM que son fils était « un merveilleux, merveilleux enfant ».
« Un bonhomme charismatique, un leader dès sa naissance, doté d’un esprit incroyablement créatif », a-t-il déclaré. « Il était évident pour moi que Guy deviendrait un [soldat] combattant. Nous avons été élevés de cette façon et nous l’avons élevé de cette façon […] Guy était destiné à la grandeur, c’était un leader né. »
Ce jour-là, au cours de la bataille, « ils ont fait preuve d’héroïsme et de professionnalisme, mais en définitive, aucun d’entre eux n’avait la moindre chance de s’en sortir ».
Une semaine avant sa mort, Guy et ses amis se sont enregistrés en train de chanter le tube des Backstreet Boys « I Want it That Way » dans la voiture – et la chanson est devenue une source de réconfort pour sa famille et ses amis, qui l’ont chantée tout au long de la période de la shiva – semaine de deuil traditionnelle -, choisissant de se souvenir de Guy dans ses moments les plus heureux.
Tamar a déclaré à Ynet que « Guy était très influent – dans la famille, ses petits cousins l’admiraient vraiment ; chez les scouts, tous les échelons inférieurs le connaissaient et l’aimaient ; dans son groupe d’amis, il était la colle qui maintenait tout le monde uni ».
« Il était talentueux, drôle et créatif. Il a appris tout seul à jouer de la guitare et du piano, il aimait grimper et dessiner », a-t-elle ajouté, précisant que Guy était l’enfant du milieu, entre sa sœur aînée et sa sœur cadette, et « qu’il avait une sensibilité rare, que seuls ses proches pouvaient percevoir ».
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.