Smotrich: Israël ne « peut pas se permettre de payer le prix » d’un accord pour les otages
Le ministre a réitéré son opposition à un accord dans lequel des otages seraient échangés contre des terroristes ayant "du sang sur les mains" et qui ne garantirait pas que l'armée puisse éliminer le Hamas
Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a réitéré mercredi son opposition à un cessez-le-feu et à l’accord sur les otages annoncé par le président américain Joe Biden, dans une interview accordée à la radio Kan.
Smotrich s’oppose à un accord dans lequel des otages seraient échangés contre des terroristes ayant « du sang sur les mains » et à un accord qui ne garantirait pas que l’armée puisse éliminer le Hamas à Gaza.
« Il y a des prix qu’une nation qui aime la vie ne peut pas se permettre de payer », a-t-il déclaré.
Smotrich a également déclaré que le massacre du 7 octobre « n’a rien à voir avec moi, il s’agit d’un échec insensé des services de renseignement et des opérations », semblant rejeter la responsabilité sur les forces de sécurité. Plus tôt dans la guerre, il avait accepté d’assumer la responsabilité des échecs de l’État.
« Les responsables auraient dû rentrer chez eux depuis longtemps. C’était la conception de Tsahal. Qui s’exprime contre moi dans les journaux ? Les chefs de Tsahal, ceux-là mêmes qui ont échoué le 7 octobre, n’ont pas honte de me critiquer aujourd’hui », a-t-il ajouté.