Soleimani : « Les frappes israéliennes marquent la fin de l’entité sioniste »
Israël a attribué à Qassem Soleimani et à ses Gardiens de la Révolution l'initiative du lancement de "drones kamikazes" depuis la Syrie sur son territoire

Un éminent général iranien qui, selon Israël, serait à l’origine d’une initiative avortée d’attaque aux « drones kamikazes » depuis la Syrie, a mis en garde l’Etat juif dimanche, avertissant que ses frappes menées contre la république islamique ne seraient plus tolérées.
« Ces opérations démentes seront assurément les dernières démarches entreprises par l’entité sioniste », a écrit Qassem Soleimani, commandant des forces al-Quds au sein des Gardiens de la Révolution islamique, sur Twitter.
Les avions militaires israéliens, à une heure avancée de la soirée de samedi, ont effectué des frappes en Syrie pour déjouer une attaque programmée contre Israël par des membres des Gardiens de la Révolution et des milices chiites qui avaient prévu d’envoyer des « drones kamikazes » chargés de plusieurs kilos d’explosifs sur l’Etat juif, a fait savoir l’armée.
« Israël passe à l’action pour toucher le serpent iranien à la tête et lui arracher ses crochets », a déclaré dimanche le ministre des Affaires étrangères Israel Katz lors d’un entretien accordé à Ynet. « L’Iran est la tête du serpent et Qassem Soleimani, commandant des forces al-Quds des Gardiens de la Révolution, est ses crochets ».
Katz a indiqué que les frappes israéliennes visant à déjouer l’agression au drone « transmettent un message clair à l’Iran et à ses partisans : Le message qu’ils ne sont pas immunisés eux-mêmes contre des attaques, indépendamment de là où ils se trouvent ».
قطعا این عملیاتهای دیوانهوار، آخرین دست و پا زدنهای رژیم صهیونیستی خواهد بود. pic.twitter.com/DqTFZn4qJy
— Qasem Soleimani | قاسم سلیمانی (@soleimany_ir) August 25, 2019
Le tweet écrit dimanche soir, émanant d’un compte largement associé à Soleimani, semble avoir été sa première réaction publique et il a été rédigé plusieurs heures après les menaces d’attaques de représailles contre Israël de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, dont deux membres ont été tués dans les dernières frappes israéliennes en Syrie. Deux drones de l’organisation terroriste ont également été abattus. Le bombardement du bureau des médias du groupe, à Beyrouth, a été aussi attribué à l’Etat juif.