Trois morts dans trois fusillades distinctes vendredi soir, dans le nord d’Israël
Au total, six personnes ont perdu la vie dans des meurtres présumés en vingt-quatre heures ; un homme aurait été tué dans le cadre de représailles, dit la police
Trois hommes habitant le nord d’Israël ont été tués à quelques heures d’intervalle vendredi soir, ce qui a amené le bilan de personnes tuées dans des meurtres présumés en l’espace de vingt-quatre heures à six.
A Kafr Qara, un individu de 37 ans a été abattu aux abords de son domicile.
Selon la presse israélienne, la police présume qu’il est mort dans le cadre d’une opération de représailles pour son implication dans un accident de la route au cours duquel un homme de 79 ans avait perdu la vie après avoir été renversé par une voiture dans une communauté bédouine du sud d’Israël.
Il avait quitté la ville où il vivait pour s’installer à Kafr Qara en conséquence, où deux suspects l’auraient abattu.
Vendredi également, un homme de 25 ans et originaire de la ville de Nahf a été tué par balle. Il s’appelait Ziad Ayoub.
Citant l’organisation à but non-lucratif Abraham Initiatives, le quotidien Haaretz a indiqué qu’il était le 44e homme, dans la communauté arabe israélienne, à perdre la vie dans un homicide, cette année.
Plus tôt dans la soirée, un individu de 42 ans avait été tué à Kiryat Ata. Des informations ont indiqué qu’il était connu des services de police et qu’il pourrait s’agir d’un homicide en lien avec le milieu criminel.
Ces trois meurtres sont survenus après le décès d’un homme qui avait été poignardé dans la ville côtière d’Ashkelon, dans le sud du pays, dans la même journée. La police a ouvert une enquête et elle recherche d’éventuels suspects.
Jeudi soir, les corps sans vie de deux frères originaires de Nazareth, Mohammed et Ali Fakhouri, avaient été retrouvés dans une voiture. Ils avaient été tués par balle. La police a évoqué « un double homicide présumé » dans cette affaire.
Les communautés arabes connaissent une forte recrudescence des violences, ces dernières années. Un grand nombre d’Arabes israéliens blâme la police qui, selon eux, ne réprime pas les puissantes organisations criminelles et détourne le regard face à ces violences, avec notamment des querelles familiales, des guerres entre gangs et des violences faites aux femmes.