Trump dément le reportage du NYT selon lequel Massad Boulos ne serait pas un richissime avocat
Le beau-père de Tiffany Trump a affirmé que Boulos Enterprises était une entreprise de plusieurs milliards de dollars, sans préciser qu'il n'avait aucun lien avec elle et qu'il n'avait pas fait d'études de droit
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
L’équipe de transition du président-élu Donald Trump a démenti un article du New York Times (NYT) selon lequel le nouveau conseiller du président élu pour le Moyen-Orient ne serait pas l’avocat milliardaire que l’on croyait.
Le NYT « attaque à tort Massad Boulos et la longue histoire de sa famille à la tête d’entreprises prospères afin de faire dérailler le programme et l’équipe exceptionnelle du président Trump », a affirmé le communiqué de l’équipe de transition de Trump.
Après l’élection, Massad Boulos a été présenté par Trump comme « un avocat accompli et un leader très respecté dans le monde des affaires » – une description reprise dans les rapports des médias sur la nomination, qui évoquent sa supposée entreprise familiale, Boulos Enterprises.
Dans une interview accordée au NYT en octobre, Boulos a répondu par l’affirmative à la question de savoir si les informations selon lesquelles l’entreprise était une « entreprise de plusieurs milliards de dollars » étaient correctes.
Il n’a toutefois pas mentionné qu’il n’avait aucun lien avec cette entreprise, dont le nom provient d’une autre famille Boulos. Interrogé sur la raison pour laquelle il n’a pas corrigé l’article, l’homme d’affaires libano-américain a déclaré au NYT qu’il avait pour habitude de ne pas faire de commentaires sur son entreprise.
Dans sa réponse niant le reportage du NYT, l’équipe de transition de Trump a déclaré que « la vérité est que Boulos est un homme d’affaires très respecté qui a fièrement servi en tant que PDG de certaines des entreprises du groupe de sa famille basées en Afrique de l’Ouest pendant plus de 27 ans et que sa famille a employé des dizaines de milliers de personnes dans le monde entier. »
La déclaration insiste sur le fait que Boulos est diplômé en commerce et en droit.
Elle précise également que la Scoa Nigeria PLC de Boulos et le Fadoul Group de sa femme « se sont développés en un groupe familial d’une valeur de plus d’un milliard de dollars et de centaines de millions d’euros d’actifs ».
Le NYT a rapporté que Boulos avait déclaré au journal que la majeure partie de sa richesse provenait de son épouse Sarah Fadoul Boulos.
« Scoa et les autres sociétés du groupe familial ont connu un grand succès sur le marché nigérian en fournissant des produits haut de gamme et des services spécialisés aux plus grandes entreprises du pays », indique le communiqué de l’équipe de transition Trump.