Israël en guerre - Jour 371

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Tsahal : La frappe à Gaza visait 3 cadres du Hamas ; l’armée réfute le bilan annoncé

Le chef des forces aériennes, un officier supérieur des renseignements et un autre haut responsable du groupe terroriste ont été ciblés

Des Palestiniens inspectant les dégâts sur le site des frappes israéliennes sur ce que l'armée israélienne dit être un centre de commandement du Hamas intégré dans un camp de déplacés de fortune, à al-Mawasi, dans la bande de Gaza, le 10 septembre 2024. (Crédit : Bashar Taleb/AFP)
Des Palestiniens inspectant les dégâts sur le site des frappes israéliennes sur ce que l'armée israélienne dit être un centre de commandement du Hamas intégré dans un camp de déplacés de fortune, à al-Mawasi, dans la bande de Gaza, le 10 septembre 2024. (Crédit : Bashar Taleb/AFP)

Des dizaines de Palestiniens ont été déclarés morts alors que l’armée israélienne a déclaré avoir frappé trois hauts responsables du groupe terroriste palestinien du Hamas dans une salle de commandement située à l’intérieur d’une zone humanitaire désignée par Israël dans le sud de la bande de Gaza tôt mardi matin – un bilan ensuite revu à la baisse par le Hamas.

Dans un communiqué, Tsahal a déclaré que des avions de combat avaient frappé « de sérieux terroristes du Hamas » qui étaient installés dans le centre de commandement à Khan Younès. Les médias palestiniens ont indiqué que les frappes avaient eu lieu dans la région d’al-Mawasi, sur la côte sud de la bande de Gaza, à l’ouest de Khan Younès.

Les commandants du Hamas avaient « fait progresser et mené à bien des complots terroristes contre les troupes de Tsahal et les civils israéliens », a précisé l’armée.

Tsahal a par la suite désigné Samer Ismaïl Khader Abu Daqqa, chef des équipes aériennes du Hamas, d’Ossama Tabash, chef de la surveillance et des cibles au sein de la division des renseignements du groupe terroriste palestinien, et d’Ayman Mabhouh, un autre haut responsable du Hamas.

Tous trois étaient « directement impliqués dans le pogrom du 7 octobre » et dans d’autres attaques contre les troupes déployées à Gaza et contre Israël au cours des derniers mois, selon l’armée.

Tsahal a déclaré avoir pris « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils lors de la frappe, notamment une « longue collecte de renseignements » et une surveillance aérienne continue dans les heures précédant l’attaque, « de manière à vérifier la présence [des cibles] dans la zone aux côtés d’autres terroristes ».

L’armée n’a pas encore confirmé si les trois terroristes avaient été éliminés lors de la frappe.

Les autorités de l’enclave contrôlée par le Hamas ont affirmé que 40 personnes avaient été tuées et 60 autres blessées dans l’attaque, un bilan contesté par Israël et revu à la baisse mardi par le Hamas.

« En général, et selon un examen préliminaire, les chiffres publiés par le Bureau d’information du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui a constamment diffusé des mensonges et de fausses informations tout au long de la guerre, ne s’alignent pas sur les informations détenues par Tsahal, sur les munitions précises utilisées et sur la précision de la frappe », a déclaré l’armée.

« Malgré les mesures étendues prises par Tsahal pour permettre à la population gazaouie de s’éloigner des zones de combat, notamment en désignant une zone humanitaire, le groupe terroriste du Hamas continue de placer ses opérateurs et son infrastructure armée dans la zone humanitaire et d’utiliser systématiquement les civils gazaouis comme bouclier humain pour ses activités terroristes », a ajouté l’armée.

Des équipes menant une opération de recherche et de sauvetage après une frappe aérienne israélienne sur un campement de Palestiniens déplacés dans la zone al-Mawasi de Khan Younès, à Gaza, le 10 septembre 2024. (Crédit : Jehad Alshrafi/Anadolu via Reuters)

Les responsables du Hamas ont déclaré que les équipes de secours étaient gênées par les grands cratères creusés dans le sol, là où se tenaient auparavant les tentes abritant les personnes déplacées de Gaza.

Un porte-parole de l’unité de défense civile du groupe terroriste palestinien, cité par l’agence de presse Shehab, liée au Hamas, a affirmé que des familles entières ont été englouties sous des montagnes de sable lors de la frappe, qui a laissé des trous massifs dans le sol, et que les sauveteurs n’ont pas l’équipement nécessaire pour les déterrer.

Des habitants et des secouristes ont déclaré que la zone humanitaire avait été frappée par au moins quatre missiles, laissant des cratères d’une profondeur de neuf mètres.

Le service des urgences civiles de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré qu’au moins 20 tentes avaient pris feu.

« Nos équipes continuent d’évacuer les martyrs et les blessés de la zone ciblée. Cela ressemble à un nouveau massacre israélien », a déclaré un responsable des services d’urgence civile de Gaza.

Des vidéos ont montré des Gazaouis s’agrippant désespérément à des monticules de sable dans l’obscurité, alors qu’ils tentaient d’atteindre les morts et les blessés.

Le Hamas, quant à lui, a affirmé dans un communiqué que ses éléments ne se trouvaient pas dans la zone lorsqu’elle a été frappée par les avions de combat israéliens.

« Les allégations de l’occupant [Israël] concernant la présence de combattants [terroristes] de la résistance sont un mensonge flagrant », a assuré le Hamas dans un communiqué diffusé sur Telegram.

Des Palestiniens s’abritant des bombardements israéliens dans une école, à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 4 septembre 2024. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)

Le groupe terroriste palestinien a nié à maintes reprises se fondre au sein des populations civiles, malgré les nombreuses preuves accablantes indiquant le contraire.

Ces derniers mois, des dizaines de frappes aériennes ont été menées contre des sites du Hamas incorporés au sein d’écoles et d’autres sites utilisés comme abris pour les civils, selon Tsahal.

Lundi, à la suite des tirs de roquettes effectués la nuit précédente depuis le nord de la bande de Gaza sur la ville côtière d’Ashkelon, l’armée a appelé les Palestiniens de la région d’Atatra à évacuer les lieux.

Le colonel Avichay Adraee, porte-parole de Tsahal en langue arabe, a publié une carte des zones à évacuer.

Il a déclaré que « la zone spécifiée a été mise en garde à de nombreuses reprises par le passé » et qu’elle est « considérée comme une zone de combat dangereuse », à la suite d’attaques répétées de roquettes sur Israël.

Deux roquettes ont été lancées sur Ashkelon lors de l’attaque de dimanche soir, l’une ayant été interceptée et l’autre ayant atterri en mer.

Au cours des derniers mois, Tsahal a donné à de multiples reprises des ordres d’évacuation pour des zones à partir desquelles des terroristes ont lancé des roquettes sur Israël.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Des troupes de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza, sur une photo non datée publiée le 8 septembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Plus de 40 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël dit avoir tué 17 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.

Tsahal a affirmé avoir pris « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et a souligné que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

À ce jour, 342 soldats israéliens ont été tués au cours de l’opération terrestre contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.

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