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Turquie : 4 policiers tués, 14 blessés dans l’attentat à la bombe à Diyarbakir

La Turquie est en état d'alerte en raison d'attaques attribuées aux djihadistes ou liées à la reprise du conflit kurde

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Quatre policiers ont été tués et 14 personnes blessées dans un attentat à la bombe jeudi à Diyarbakir, la principale ville du sud-est de la Turquie, à majorité kurde, a annoncé le gouvernorat local.

Sur les 14 blessés, huit sont des policiers et six autres des civils, a-t-on précisé de même source.

Une violente explosion s’est produite près de la principale gare routière de la ville au passage d’un car de police, a-t-on indiqué de source de sécurité locale. Cette attaque survient à la veille d’une visite du Premier ministre Ahmet Davutoglu dans la ville.

De nombreuses ambulances ont été dépêchées sur les lieux.

Selon l’agence de presse Dogan, il s’agit d’un attentat à la voiture piégée mais cette information n’a pas été confirmée de source officielle dans l’immédiat.

Les forces de sécurité turques mènent depuis plusieurs mois des opérations d’envergure contre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans plusieurs quartiers de cette ville et dans le sud-est anatolien en général, où le PKK a lancé un « soulèvement » dans les zones urbaines.

La Turquie vit depuis plusieurs mois en état d’alerte renforcée en raison d’une série inédites d’attaques attribuées aux djihadistes ou liées à la reprise du conflit kurde.

La dernière, un attentat suicide attribué par les autorités turques au groupe Etat islamique (EI), a frappé le coeur d’Istanbul le 19 mars sur l’avenue commerçante Istiklal, tuant quatre touristes étrangers et blessant une trentaine de personnes.

L’attentat de l’avenue Istiklal est intervenu six jours après celui à la voiture piégée dans le centre d’Ankara qui a tué 35 personnes et a été revendiqué par un groupe radical kurde proche du PKK.

Après plus de deux ans de cessez-le-feu, le conflit kurde a repris l’été dernier. Des affrontements opposent les forces de sécurité aux rebelles du PKK dans de nombreuses villes du sud-est anatolien placées sous couvre-feu.

Ils ont fait de nombreuses victimes dans les deux camps et tué des dizaines de civils.

Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a affiché à plusieurs reprises sa volonté ferme de « détruire » le PKK, dont les bases arrières situées dans le nord de l’Irak sont régulièrement pilonnés par l’aviation turque.

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