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Un candidat lituanien aux Européennes détruit une plaque honorant un collabo

Stanislovas Tomas, un avocat des droits humains, a diffusé en direct ses coups de massue sur la plaque, avant de se livrer à la police

Stanislovas Tomas tente de détruire la plaque en l'honneur de Jonas Noreika à Vilnius,Lituanie,le 7 avril 2019. (Crédit : capture écran/Facebook)
Stanislovas Tomas tente de détruire la plaque en l'honneur de Jonas Noreika à Vilnius,Lituanie,le 7 avril 2019. (Crédit : capture écran/Facebook)

JTA — Un avocat lituanien a détruit une plaque controversée rendant hommage à un collaborateur nazi à Vilnius, qu’un tribunal avait récemment autorisée.

Stanislovas Tomas, un avocat des droits humains se présentant aux élections au Parlement européen, s’est fait filmer en train de matraquer la plaque en l’honneur de Jonas Noreika dimanche et a diffusé la vidéo en direct sur Facebook. Il s’est dénoncé à la police et a attendu son arrestation près de la plaque, la massue à la main.

Le mois dernier, un tribunal de Vilnius avait débouté la plainte d’un Juif américain contre la glorification de Noreika par un musée national, invoquant les intentions « malveillantes » du plaignant.

Le Californien Grant Gochin a indiqué qu’il ferait appel devant la Cour de justice de l’UE.

פורסם על ידי ‏‎Prof. Dr. Stanislovas Tomas, Advokatas‎‏ ב- יום שני, 8 באפריל 2019

Il poursuivait en justice le Centre pour l’Etude du génocide et de la résistance des résidents de Lituanie pour avoir érigé une plaque en l’honneur de Jonas Noreika, un héros local anti-communiste, mort dans une prison soviétique.

Gauche à droite : Grant Gochin (Photo personnelle); Jonas Noreika accusé d’être un collaborateur nazi (Photo personnelle); et la petite-fille de Silvia Foti (Ina Budryte/via JTA)

Efraim Zuroff, directeur du Centre Simon Wiesenthal pour l’Europe de l’est, explique depuis des années que Noreika s’est transformé en meurtrier de masse après sa nomination en 1941 comme responsable du comté de Siauliai sous l’occupation de l’Allemagne nazie.

Il pourrait s’agir du premier cas dans lequel des fonctionnaires défendent publiquement devant un tribunal les actions et le nom d’un homme soupçonné d’avoir collaboré avec les nazis.

Dans les documents soumis au tribunal, le centre affirmait que les actions de Noreika ne pouvaient pas être jugées après sa mort, parce qu’il n’y a aucune preuve suggérant qu’il aurait commis des crimes de guerre.

Le Centre Simon Wiesenthal, la communauté juive de Lituanie, et la petite-fille de Noreika, Silvia Foti, contestent.

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