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Un conseiller de Trump soutient Netanyahu sur le « nettoyage ethnique »

David Friedman a ajouté qu'Hillary Clinton, avait fait l"apologie de l'Iran" en défendant l'accord nucléaire

David Friedman, conseiller de Donald Trump, sur la Deuxième chaîne israélienne, le 22 juin 2016. (Crédit : capture d'écran Deuxième chaîne)
David Friedman, conseiller de Donald Trump, sur la Deuxième chaîne israélienne, le 22 juin 2016. (Crédit : capture d'écran Deuxième chaîne)

Un conseiller de Donald Trump et sa campagne présidentielle ont soutenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans sa déclaration sur les exigences palestiniennes – de déloger les implantations – qui seraient équivalentes à un nettoyage ethnique.

« Le Premier ministre israélien a fait très justement remarquer que l’exigence des Palestiniens, à savoir, déplacer les populations juives de la terre de leur ancêtres de Judée et de Samarie n’est rien d’autre que du nettoyage ethnique », a déclaré David Friedman à Haaretz. Friedman est depuis longtemps l’avocat du candidat républicain et est son conseiller de campagne sur Israël.

La Judée et la Samarie sont les dénominations bibliques de la région de Cisjordanie.

« Le département d’État devrait avoir honte de sa réaction face aux propos de M. Netanyahu », a déclaré Friedman au quotidien israélien.

Le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, pendant un meeting de campagne à North Charleston, en Caroline du Sud, le 19 février 2016. (Crédit : AFP/Jim Watson)
Le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, pendant un meeting de campagne à North Charleston, en Caroline du Sud, le 19 février 2016. (Crédit : AFP/Jim Watson)

L’administration Obama a qualifié les propos de Netanyahu de « déplacés » quand ce dernier a affirmé que l’opposition aux implantations revient à prôner une purification ethnique.

« Nous estimons que le recours à cette terminologie est déplacé et inutile », avait déclaré Elizabeth Trudeau, la porte-parole du département d’État.

Dans la vidéo postée la semaine dernière sur Facebook, Netanyahu assimile les résidents des implantations à des Arabes nés en Israël.

D’autre part, Friedman a concédé à la télévision israélienne que la déclaration de Donald Trump la semaine dernière selon laquelle à moins qu’il ne soit élu président, l’accord sur le nucléaire iranien causerait la destruction d’Israël était « légèrement exagérée ».

Mais, selon Friedman, Trump « a mis le doigt sur quelque chose », étant donné qu’il y a des différences « flagrantes, dramatiques, et potentiellement existentielles » entre Trump et sa rivale démocrate Hillary Clinton.

« Mme Clinton a montré qu’elle pouvait faire l’apologie de l’Iran. Mais l’Iran est un pays très dangereux. Nous devons élire un président qui protègera Israël méticuleusement. »

La nominée démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton, s'adresse aux délégués pendant le quatrième et dernier soir de la Convention démocrate nationale, à Philadelphie, en Pennsylvanie, le 28 juillet 2016. (Crédit : AFP/Saul Loeb)
La nominée démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton, s’adresse aux délégués pendant le quatrième et dernier soir de la Convention démocrate nationale, à Philadelphie, en Pennsylvanie, le 28 juillet 2016. (Crédit : AFP/Saul Loeb)

Il y a une semaine, le candidat républicain avait déclaré aux syndicalistes à Cleveland que les sanctions levées l’année dernières pour le démantèlement nucléaire allaient « détruire Israël, à moins que je ne sois élu », avait rapporté le Colombus Dispatch. « Ensuite, Israël ira très bien. »

Dans une interview accordée à la Deuxième chaîne jeudi dernier, Clinton a accusé Trump d’être « désinformé au sujet d’Israël. Il a peut-être des gens qui lui disent dans l’oreillette ‘dis ça, ça deviendra peut-être populaire chez certains.’ Il n’a aucune base, aucun sentiment. »

Clinton a dit que la seule expérience qu’avait Trump d’Israël était d’avoir « défilé sur la Cinquième Avenue pendant la parade d’Israël Day. » Elle a ajouté que « sa perception des dangers de la région devrait inquiéter chaque Israélien, indépendamment de sa position politique. »

En réponse aux propos de Clinton, Friedman a déclaré sur la même chaîne que la politique républicaine à propos d’Israël était détaillée et constituait la « plateforme la plus pro-israélienne que les deux pays n’aient jamais connue. »

« Il n’y a rien d’ambigu à propos du soutien que porte M. Trump à Israël », a-t-il déclaré.

Friedman a estimé que Clinton avait échoué à préciser comment elle se différencierait de la présidence Obama.

Pendant les quatre années durant lesquelles elle a rempli la fonction de secrétaire d’État, elle a « fait des choses sans précédent qui ont détérioré les relations entre Israël et les États-Unis », a-t-il déclaré. Il faisait par exemple référence à la demande unilatérale du gel des constructions dans les implantations sans concessions de la part des Palestiniens.

Il a déclaré qu’il était « intellectuellement insultant de sa part de faire abstraction de ces points cruciaux. »

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