Un écolier texan reçoit une réponse à sa lettre exhortant Biden à soutenir Israël
Le président américain écrit que l'Amérique "se tient aux côtés d'Israël" en réponse à la lettre d’Ethan Rozental envoyée dans le cadre d'un projet scolaire le 7 octobre
Lorsqu’en novembre, Ethan Rozental, élève de CE2 au Texas, a écrit une lettre au président américain Joe Biden, dans le cadre d’un devoir scolaire, dans laquelle il lui demandait de soutenir Israël à la suite de l’attaque du groupe terroriste palestinien du Hamas du 7 octobre, il ne s’attendait pas à recevoir de réponse.
Pourtant, cette semaine, alors qu’il se rendait à l’école pour la rentrée scolaire à Houston, au Texas, une lettre de la Maison Blanche l’y attendait.
« Nous continuerons à veiller à ce qu’Israël dispose de ce dont il a besoin pour se défendre », a écrit Biden dans la lettre, qui a été envoyée en juillet.
L’année dernière, lorsque l’école avait demandé à Rozental d’écrire une lettre à un destinataire de son choix, il a choisi de viser haut et de demander au président de soutenir l’État juif dans les moments les plus sombres de son existence.
Sa mère israélienne, Hagit Pariente, a confié mardi à la Douzième chaîne que son fils avait couru vers elle, tout excité, à son retour de l’école, pour lui annoncer qu’il avait reçu une lettre de la Maison Blanche.
Elle a ajouté que cette lettre la rassurait sur la reconnaissance par la Maison Blanche de ce qui s’est passé le 7 octobre et sur son soutien à Israël.
La lettre, signée par le président, stipule que « le peuple d’Israël a été victime le 7 octobre d’un moment de pure infamie, lorsque plus de 1 300 civils, dont des Américains, ont été assassinés par l’organisation terroriste du Hamas ».
Biden a ajouté que l’attentat avait ravivé le souvenir de « millénaires d’antisémitisme et de génocide ».
"I want you to know: I will not be silent. The United States stands with Israel."
President Biden sent this letter to a 9-year-old boy named Ethan after he wrote to ask the president to help Israel in its war. President Biden assured Ethan that the United States would stand with… pic.twitter.com/ia0MNNjS2R
— Aviva Klompas (@AvivaKlompas) August 14, 2024
Le président a promis au jeune garçon qu’il « utiliserait toutes les ressources nécessaires pour obtenir la libération des otages détenus par le Hamas, y compris nos compatriotes américains » et qu’il ferait « tout ce qui est possible pour assurer la protection des civils, fournir une aide humanitaire aux Palestiniens innocents et empêcher que ce conflit ne s’étende à l’ensemble de la région ».
Biden a également déclaré qu’il « continuerait à travailler sans relâche avec nos partenaires pour parvenir à la paix et à une solution à deux États, afin que les peuples israélien et palestinien puissent jouir du même degré de sécurité et de dignité ».
Tout au long de sa carrière politique, qui s’étend sur plusieurs décennies, Biden a entretenu des liens étroits avec Israël. Alors qu’il n’avait que 30 ans, il s’est rendu en Israël en 1973, où il a rencontré Golda Meir, alors Premier ministre. Il a évoqué à maintes reprises sa rencontre avec la seule femme Premier ministre d’Israël, la décrivant un jour comme « l’une des rencontres les plus marquantes que j’aie jamais eues dans ma vie ».
Après le pogrom du Hamas du 7 octobre, au cours duquel les terroristes du groupe et d’autres ont assassiné près de 1 200 personnes et pris 251 otages à Gaza, Biden a évoqué en détail les atrocités brutales commises au cours du massacre et a fourni à Israël une assistance sous la forme de livraisons d’armes pour l’aider à mener à bien sa mission d’élimination du groupe terroriste et de libération des otages.
Biden a également effectué une visite de solidarité en Israël en octobre, au lendemain du massacre.
En juillet, il a réaffirmé dans une interview qu’il se considérait comme un sioniste, ajoutant qu’il avait également « beaucoup soutenu les Palestiniens » et décrit le Hamas comme une « bande de voyous ».
Michael Horovitz et Jacob Magid ont contribué à cet article.