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Un ex-suprématiste blanc enlève ses tatouages nazis, inspiré par son agent de probation noir

Michael Kent, qui a porté la haine sur sa peau pendant des années, rend grâce à Tiffany Whittier de l’aider à transformer sa vie

Michael Kent, à droite, ancien suprématiste blanc, et son agent de probation, Tiffany Whittier, le 25 septembre 2017. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Michael Kent, à droite, ancien suprématiste blanc, et son agent de probation, Tiffany Whittier, le 25 septembre 2017. (Crédit : capture d'écran YouTube)

Un ancien suprématiste blanc a récemment enlevé ses tatouages nazis, et il affirme que c’est grâce à son agent de probation afro-américaine, qui l’a aidé à changer de vie.

Michael Kent, 38 ans, du Colorado, avait une croix gammée tatouée sur la poitrine pendant plus de 20 ans, a-t-il dit la semaine dernière à ABC News, et sa maison était décorée de drapeaux nazis. Il a expliqué qu’avant, il n’aurait jamais travaillé avec quelqu’un qui n’était pas blanc.

A présent que ses tatouages nazis sont partis, les drapeaux sur ses murs ont été remplacés par des visages souriants, et il travaille dans une ferme avicole avec des personnes hispaniques, et où il est le seul blanc.

Kent rend grâce de son changement à son agent de probation, Tiffany Whittier, une femme de 45 ans, qui, dit Kent, fait maintenant partie de la famille.

« Si ce n’était pas grâce à elle, je serais retombé dedans, a-t-il dit à ABC. Je la vois comme un membre de ma famille. »

Michael Kent, ancien suprématiste blanc, pendant le processus de recouvrement de ses tatouages nazis, avec l'aide de l'association Redemption Ink, en septembre 2017. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Michael Kent, ancien suprématiste blanc, pendant le processus de recouvrement de ses tatouages nazis, avec l’aide de l’association Redemption Ink, en septembre 2017. (Crédit : capture d’écran YouTube)

« Je faisais partie d’un groupe de skinhead, a dit Kent. Un groupe très violent. » Il a indiqué que son premier tatouage était un dessin raciste de « fierté blanche ». Comme tous ses tatouages, il avait été fait en prison.

« Je ne suis pas ici pour le juger. Ce n’est pas mon travail de le juger », a expliqué Whittier.

Kent a surpris son agent de probation en faisant enlever ses tatouages, avec l’aide de Redemption Ink, une association qui propose de tatouer gratuitement des dessins qui vont recouvrir d’anciens tatouages racistes ou haineux.

Redemption Ink l’a mis en contact avec Fallen Heroes Tattoo dans le Colorado, qui a travaillé pendant 15 heures pour enlever et recouvrir tous ses tatouages racistes et nazis.

« Je n’ai jamais, jamais, jamais été dans un salon de tatouage pour avoir un tatouage professionnel », a-t-il dit à ABC. Quand il lui a été demandé la différence avec ses tatouages faits en prison, il a répondu que « celui-là n’a pas été fait avec des cordes de guitare. »

« Si vous avez un fort système de soutien, et que des personnes croient en vous de manière positive, vous pouvez changer », a dit Kent.

Kent a surpris Whittier quand il lui a montré sa nouvelle peau.

« En un million d’années, je n’aurais pas deviné, a-t-elle dit. Michael a changé sa vie pour le mieux. »

Elle a minimisé son rôle dans la transformation de Kent.

« Mon travail est d’être la personne positive dans la vie de quelqu’un, a dit Whittier. Essayer de faire une différence. »

Michael Kent, ancien suprématiste blanc, pendant le processus de recouvrement de ses tatouages nazis, au salon Fallen Heroes Tattoo dans le Colorado, en septembre 2017. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Michael Kent, ancien suprématiste blanc, pendant le processus de recouvrement de ses tatouages nazis, au salon Fallen Heroes Tattoo dans le Colorado, en septembre 2017. (Crédit : capture d’écran YouTube)

Kent a expliqué à ABC comment ses conseils avaient changé son comportement.

« Quand vous vous réveillez et que vous voyez un visage souriant, vous allez au travail et vous allez sourire », a-t-il dit.

Même si Whittier a eu une énorme importance sur Kent, il explique que l’autre facteur fondamental de sa motivation pour changer était ses deux jeunes enfants.

« Je ne veux pas que mes enfants vivent la vie que j’ai vécue, et vivent avec la haine, a-t-il dit. Je veux que mes enfants me connaissent pour ce que je suis maintenant : un bon père, un bosseur, un bon mari. »

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