Un journaliste local de Kafr Qassem s’est fait tirer dessus en direct
Des assaillants non identifiés ont ouvert le feu sur Mustafa Sarsour ; le syndicat des journalistes exhorte la police à agir
Un journaliste local d’une ville arabe du centre d’Israël s’est fait tirer dessus lors d’une interview en direct jeudi.
Mustafa Sarsour, de Kafr Qassem, interviewait un enseignant sur un live Facebook lorsque des assaillants non identifiés ont ouvert le feu. Des coups de feu et des cris peuvent être entendus dans la vidéo.
Il a été légèrement blessé lors de l’incident et a été transporté dans un hôpital voisin.
Un parent de Sarsour a déclaré au site d’information Ynet que la famille ne savait pas qui était à l’origine de la fusillade.
La police a ouvert une enquête et a recueilli des preuves sur les lieux, selon la radio militaire.
« Nous appelons la police israélienne et le ministre [de la Sécurité publique] Omer Bar-Lev à agir pour arrêter rapidement les responsables de ce qui semble être une tentative d’attaque contre le journaliste Mustafa Sarsour alors qu’il [était] en train de faire son travail », a déclaré le Syndicat des journalistes en Israël.
« Nous sommes inquiets du grave préjudice causé à Sarsour et à la liberté de la presse. Ce n’est pas la première fois que des journalistes de la communauté arabe sont visés, dans le but de restreindre leurs actions », a ajouté le groupe.
אנו קוראים ל@IL_police והשר @omerbarlev לפעול למעצר מהיר של האחראי למה שנראה כמו נסיון חיסול של העיתונאי מוצטפה צרצור במהלך עבודתו.
אנו מודאגים מהפגיעה הקשה בצרצור ובחופש העיתונות. זו אינה הפעם הראשונה בה פוגעים בעיתונאים מהחברה הערבית במטרה להצר את צעדיהם. pic.twitter.com/ltS06JdVUG
— ארגון העיתונאים והעיתונאיות בישראל (@itonaim) April 14, 2022
Il n’est toujours pas clair de qui est responsable de cette attaque ni dans quel but elle a été perpétrée.
Les communautés arabes d’Israël ont connu une recrudescence de la violence ces dernières années, principalement, mais pas exclusivement, à cause du crime organisé. Les Arabes israéliens arabes blâment la police, qui, selon eux, n’a pas réussi à sévir contre de puissantes organisations criminelles et détourne largement le regard face à ces violences – querelles familiales, guerres de territoire mafieuses et violence contre les femmes. La communauté a aussi souffert de décennies de négligence.