Un Marocain condamné à mort pour le meurtre et la mutilation d’un couple juif
Sam Toledano et Vicky Chetrit de Casablanca ont été assassinés par leur jardinier Mustapha Rerhay, pour des raisons financières selon la police

Un tribunal marocain a condamné à mort un jardinier jugé coupable d’avoir assassiné un couple juif à Casablanca l’année dernière.
Le tribunal de première instance de la ville a condamné à mort Mustapha Rerhay, 51 ans, a annoncé le site d’information Le360, pour le meurtre de Sam Toledano et Vicky Chetrit, un couple connu dans la communauté juive, pour qui le tueur travaillait.
Rerhay a démembré les corps du couple et déposé les morceaux dans différents endroits de Casablanca. Il a volé des bijoux et d’autres objets dans leur maison, dans un crime qui est, selon la police, motivé par l’argent et non par l’antisémitisme.
Le site d’information Diaspora Saharaui, critique du gouvernement marocain pour son occupation du Sahara occidental, a suggéré que la version de la police n’expliquait pas les mutilations des corps.
« Les autorités marocaines tentent de présenter le crime comme étant motivé par l’argent. Cependant, un simple voleur n’aurait pas mutilé les corps des victimes et dispersé les morceaux des corps dans plusieurs endroits à Casablanca », a écrit le site, citant la rareté des cas de mutilation signalé au Maroc.
Soulignant la notoriété du couple au sein de la communauté juive, le site d’information a appelé la police marocaine à enquêter sur les autres motivations des crimes.
Rerhay a été arrêté peu après les meurtres de juillet 2016, et aurait avoué les crimes, commis selon lui en raison de ses difficultés financières. Il aurait été sur le point d’être expulsé de son appartement, et a fomenté un projet pour tuer le couple et leur voler argent et bijoux.
Eu utilisant une lumière UV, les policiers ont pu trouver des traces de sang que le suspect avait tenté de nettoyer, selon Le360. Le jardinier est rapidement devenu le suspect principal.
La police avait retrouvé les restes des corps du couple dans les 24h après l’arrestation, selon l’article.