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Une ex-employée d’une mission israélienne accuse d’agression sexuelle ses ex-collègues

La femme dit avoir été réduite au silence par d’importants responsables du consulat après avoir parlé de son agression

Le ministère des Affaires étrangères, à Jérusalem. (Crédit : AFP)
Le ministère des Affaires étrangères, à Jérusalem. (Crédit : AFP)

Une ancienne employée d’une mission diplomatique israélienne dans un pays non cité a affirmé avoir été sexuellement agressée par deux collègues, puis empêchée de parler par ses supérieurs.

Après avoir porté plainte auprès de la police, la femme a porté plainte devant la Commission du service civil, a annoncé lundi la Deuxième chaîne, pour demander une enquête officielle sur ses affirmations.

L’ancienne employée a dit avoir été agressée sexuellement en 2014, six mois après avoir commencé à travailler au consulat étranger. Dans sa déclaration officielle devant la commission, elle a affirmé avoir souffert d’une « agression sexuelle très grave » par deux collègues, dans un appartement possédé par le consulat.

La femme a déclaré avoir porté l’incident à l’attention de son supérieur direct, ainsi qu’aux responsables importants de la Commission du service civil, mais qu’aucune action n’a été entreprise.

Elle a également informé la police, qui a mené une enquête et présenté ses conclusions au bureau du procureur. L’affaire a été close en raison d’un manque de preuves, selon la chaîne.

Dans sa déclaration, présentée en son nom par son avocate Naomi Landau, la femme a déclaré souffrir de troubles psychologiques et physiques sévères à cause de l’agression, et suivre un traitement.

La femme a déclaré avoir été réduite au silence par d’importants responsables diplomatiques de son consulat après s’être plainte, et que l’un lui a même dit qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour l’empêcher d’être promue.

Landau a déclaré que « le ministère de la Défense, l’employeur de cette femme, n’a pris aucune mesure pour l’aider et elle a même été obligée de continuer à travailler avec ses agresseurs après l’incident. »

Zion Amir, avocat de l’un des accusés, a déclaré n’avoir « aucun doute que cette affaire devrait être abandonnée, parce que l’accusé est innocent. »

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