Rechercher

Une victime des attentats du 13 novembre entame une grève de la faim

Face à l’inertie de l’administration française et au refus de sa carte d'invalidité, Djamel dénonce la situation de dizaines de victimes

Les gens observent une minute de silence le 16 novembre 2015 devant le café La Belle Equipe de rue de Charonne dans le XIe arrondissements de Paris, pour rendre hommage aux victimes des attentats revendiqués par l'Etat islamique, qui ont tué au moins 129 personnes et fait plus de 350 blessés le 13 novembre (Crédit photo: JACQUES DEMARTHON / AFP)
Les gens observent une minute de silence le 16 novembre 2015 devant le café La Belle Equipe de rue de Charonne dans le XIe arrondissements de Paris, pour rendre hommage aux victimes des attentats revendiqués par l'Etat islamique, qui ont tué au moins 129 personnes et fait plus de 350 blessés le 13 novembre (Crédit photo: JACQUES DEMARTHON / AFP)

Djamel fait partie des victimes blessées lors des attentats du 13 novembre dernier à Paris. Il se trouvait à la terrasse de la Belle équipe au moment des tirs, et a été touché par quatre balles, deux dans sa cuisse gauche, une dans son bras gauche et une dernière dans sa jambe droite.

Amputé du pied droit au mois de mars, cela fait sept mois qu’il attend la reconnaissance de son statut d’invalidité.

Il réside aujourd’hui à l’hôtel des Invalides, où sont accueillis les mutilés de guerre, rapporte le Parisien. 

Impuissant face à l’inertie de l’administration française et au refus de sa carte d’invalidité, Djamel a décidé de débuter une grève de la faim tout en diffusant aux médias la réalité de son quotidien.

« C’est insupportable, on nous balade. Si l’Etat n’est pas capable de régler nos problèmes, ce n’est pas la peine de nommer quelqu’un qui fait semblant de s’intéresser à nous. On n’a pas besoin de visites de ministres. On veut que les dossiers avancent, » a-t-il déclaré au Parisien.

Djamel a également était contacté par la directrice de cabinet de Juliette Méadel, qui lui a demandé de ne pas alerter les médias. « Mais on n’en peut plus ! Rien n’avance, on est trop nombreux dans ce cas » a indiqué Djamel qui a donc décidé d’entamer une grève de la faim lundi, dans l’espoir de faire bouger les choses.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : [email protected]
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à [email protected].
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.