Yvelines : préfecture, académie et parquet signent un plan de lutte contre la haine
Le plan vise notamment à renforcer la répression des contenus haineux sur les réseaux sociaux et à sensibiliser le grand public sur l’utilisation et les dangers de ceux-ci

La préfecture des Yvelines, l’académie de Versailles et le parquet de Versailles ont signé la semaine dernière un plan départemental de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT.
Raphaël Sodini, préfet délégué pour l’égalité des chances, Maryvonne Caillibotte, procureur de la République, et Brigitte Lacoste, directrice académique adjointe, ont apposé leur signature au document.
Le plan, qui compte 22 actions (et notamment la lutte contre l’anonymat en ligne), vise à une meilleure orientation des victimes ou des témoins d’actes de haine, la mise en place de stages de citoyenneté et la création d’un réseau d’élèves référents pour prévenir sur le harcèlement et les différentes formes de discriminations au sein des établissements scolaires, a rapporté BFMTV.
#Signature ✍️ :
Le plan départemental de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT 2022 – 2025 a été signé ce jour par Raphaël Sodini, PDEC, Maryvonne Caillibotte, Procureur de la République et Brigitte Lacoste, Directrice académique adjointe @acversailles pic.twitter.com/N5Scey9gDA
— Préfet des Yvelines ???????? ???????? (@Prefet78) February 22, 2022
Il vise également à renforcer la répression des contenus haineux sur les réseaux sociaux et à sensibiliser le grand public sur l’utilisation et les dangers de ceux-ci.
« Le problème ce n’est pas d’être sur les réseaux sociaux, le problème c’est d’être éduqué dans l’utilisation des réseaux sociaux », a expliqué Raphaël Sodini auprès de BFM Paris.
Pour lutter contre cette haine , »ça peut être des cours, ça peut être des rencontres avec les spécialistes des réseaux sociaux, ça peut être aussi des rencontres avec les forces de l’ordre qui rappellent ce qu’est la loi », a-t-il ajouté.
Un concours artistique sera également lancé dans une dizaine de collèges du département. « L’important c’est de faire prendre conscience aux enfants que les réseaux sociaux ce n’est pas quelque chose d’anodin », a conclu le préfet.
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