Zvi Sokot demande une enquête sur la fuite d’images montrant l’agression d’un détenu de Sde Teiman
Cinq soldats sont actuellement détenus suite à des allégations d'abus sexuels brutaux sur un détenu palestinien au centre de détention de Sde Teiman
Le député d’extrême droite Zvi Sokot a appelé l’avocate générale de Tsahal à lancer une enquête sur une fuite d’images, diffusées par la Douzième chaîne, qui prétendent montrer des militaires de Tsahal abusant sexuellement d’un prisonnier de sécurité palestinien au centre de détention de Sde Teiman.
Cinq soldats sont actuellement détenus suite à des allégations d’abus sexuels brutaux sur un détenu palestinien au centre de détention de Sde Teiman.
Dans une lettre adressée à la major-général Yifat Tomer-Yerushalmi, Sokot affirme que les images, « prises par les caméras de sécurité du site, semblent présenter les allégations du procureur militaire concernant l’attaque contre le terroriste du Hamas, même si la documentation publiée ne semble pas confirmer ces allégations graves ».
« La fuite et la divulgation de documents d’enquête constituent un délit pénal qui porte atteinte au bon déroulement de la procédure judiciaire, à l’État de droit, à la confiance du public et au principe de justice », affirme-t-il, estimant que la fuite avait causé des dommages « stratégiques » à Israël.
Les images montrent des soldats de Sde Teiman autour de l’un des détenus, qui était allongé face contre terre, puis l’entourant de boucliers anti-émeutes pendant qu’ils commettaient les abus présumés. Le détenu a ensuite été emmené pour être soigné pour des blessures graves.
Sokot était présent parmi les dizaines d’activistes et de législateurs d’extrême droite qui ont manifesté devant la base de Sde Teiman lundi dernier après que neuf soldats de Tsahal ont été arrêtés par des enquêteurs de la police militaire dans le cadre d’une enquête sur des abus présumés. Sokot a été filmé franchissant les portes malgré les efforts de l’armée israélienne pour lui bloquer l’entrée.
Dans une interview accordée au Times of Israel quelques jours plus tard, Sokot a déclaré qu’il ne regrettait pas ses actes. En sortant une carte l’identifiant comme membre de la Knesset, il a faussement affirmé que l’accréditation lui donnait « le droit d’entrer n’importe où dans l’État d’Israël ».