Zweig : post-mortem l’auteur enchaîne les succès d’édition
Une aubaine pour les maisons d'édition, puisque les œuvres de Stefan Zweig sont tombées en 2012 dans le domaine public
Les livres de l’éternel pessimiste Stefan Zweig connaissent chaque année un succès renouvelé. En moyenne, selon le Figaro, 310 000 exemplaires de ses œuvres sont vendus par an.
L’auteur, qui gardait avec ses origines juives un rapport très distancié (« Ma mère et mon père étaient juifs par le hasard de leur naissance, » disait-il), après avoir fui l’Autriche nazie dès 1934 a continué sa course jusqu’au Brésil, en passant par Londres et les Etats-Unis.
Il se suicidera avec sa compagne à Petropolis.
« Les chiffres sont là pour le confirmer, explique Le Figaro: d’après, le cabinet GfK qui se base uniquement sur les ventes réelles en librairie, l’auteur du Joueur d’échecs a écoulé ces dix dernières années plus de 3,2 millions d’exemplaires. »
Une aubaine pour les maisons d’édition, puisque les œuvres de Stefan Zweig sont, depuis 2012, dans le domaine public.
Au-delà du Joueur d’échecs et Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, les inédits de Zweig sont devenus de vrais succès, rappelle le quotidien.
En 2009, Le voyage dans le passé « a été la deuxième meilleure vente chez Grasset » qui a renouvelé l’opération quelques mois plus tard avec un deuxième inédit Un soupçon légitime.
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