1 000 soldats à Sderot le 7 octobre, alors que leur présence était requise d’urgence ailleurs
L’équipe de sécurité locale était sous-équipée et non entraînée ; un grand nombre d’habitants, coupés d’alerte pendant le shabbat, ignoraient l’infiltration des terroristes
- Des terroristes armés à Sderot, dans le sud d'Israël, s'étant infiltrés depuis Gaza, le matin du 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
- Les soldats israéliens déployés dans la ville de Sderot, dans le sud d'Israël, le 7 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Ohad Zwigenberg)
- Cette photo prise depuis un char, le 7 octobre 2023 montre le commissariat de police de Sderot en flammes après avoir été attaqué par des terroristes du Hamas (Crédit : Tsahal )
- Une voiture détruite lors de l'assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas, à Sderot, en Israël, le 7 octobre 2023. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP)
- Des soldats israéliens marchent à côté des corps sans vie de personnes assassinées par des terroristes du Hamas, gisant à l'extérieur de l'abri dans la ville de Sderot, au sud d'Israël, le 7 octobre 2023. (Crédit : Jamal Awad/Flash90)
À l’aube du 7 octobre 2023, lors de l’assaut meurtrier mener par le groupe terroriste palestinien du Hamas, 41 terroristes palestiniens ont envahi la ville de Sderot, dans le sud du pays, située à moins d’un kilomètre de la frontière avec la bande de Gaza, massacrant des dizaines de civils et de policiers.
Un millier de membres des forces de sécurité israéliennes se sont retrouvés à Sderot, une ville de 38 000 habitants, pendant que des centaines de civils se faisaient massacrer ou kidnapper par les terroristes dans les nombreuses petites communautés proches de la frontière – Les troupes ne devant y parvenir que des heures plus tard. Des centaines de soldats sont restés dans la ville alors que les terroristes avaient été neutralisés et que la localité ne faisait plus l’objet d’une invasion active.
Mercredi, l’armée israélienne a présenté ses conclusions sur l’attaque de Sderot – l’une des quelque quarante batailles et massacres examinés dans le cadre d’enquêtes approfondies sur l’assaut du 7 octobre, au cours duquel environ 5 600 terroristes ont déferlé sur le territoire israélien, assassinant plus de 1 200 personnes et enlevant 251 personnes, prises en otage à Gaza.
L’enquête met en lumière la bravoure des policiers et des soldats qui ont combattu ce jour-là dans la ville, notamment un policier qui a abattu quatre terroristes depuis le toit du poste de police de Sderot qui avait été envahi par les terroristes du Hamas.
Elle conclut également que Tsahal a « failli à sa mission de protéger » les habitants de Sderot, principalement parce que l’armée ne s’était jamais préparée à un scénario de ce type : une attaque terroriste coordonnée lancée contre une ville israélienne, doublée d’un assaut massif et simultané mené par des milliers de terroristes contre de nombreuses communautés et bases militaires.
Au total, 53 personnes ont été assassinées à Sderot lors de l’assaut du Hamas, dont 37 civils, 11 policiers, deux pompiers et trois soldats de Tsahal.

Contrairement à d’autres localités attaquées le 7 octobre, aucun otage n’a été enlevé à Sderot, tous les terroristes ayant été éliminés ou capturés.
Les circonstances de la mort de Semyon Avdalimov, 66 ans, un civil de Sderot, restent inconnues. Deux des trois soldats qui ont perdu la vie, le sergent-chef Itamar Bruchim, 20 ans, et le sergent-chef Adi Baruch, 23 ans, ont été tués par des tirs de roquettes sur Sderot dans les jours qui ont suivi l’invasion terrestre du Hamas, bien après la fin des combats dans la ville.
L’enquête sur les événements de Sderot a été menée par le colonel Nitai Okashi, commandant adjoint de la 36e division. Elle a porté sur l’ensemble des affrontements survenus dans la ville et dans ses environs à partir du 7 octobre.
Okashi et son équipe ont passé des centaines d’heures à étudier l’attaque et la bataille de Sderot. Selon Tsahal, les enquêteurs se sont rendus sur les lieux et ils ont consulté toutes les sources disponibles, y compris les images filmées par les terroristes à l’aide de caméras corporelles, les vidéos de surveillance, les communications radio militaires, ainsi que les témoignages de survivants et de combattants ayant défendu la ville.
Cette enquête a visé à tirer des conclusions opérationnelles précises pour l’armée. Elle n’a pas porté sur l’analyse plus large de la doctrine sécuritaire de Tsahal concernant Gaza et le Hamas, une question examinée dans le cadre d’investigations séparées consacrées au renseignement et aux dispositifs défensifs.

L’enquête a révélé que Sderot ne disposait d’aucun périmètre de sécurité officiel défendu par Tsahal, malgré sa proximité immédiate avec la bande de Gaza. Ce qui a permis aux terroristes du Hamas d’entrer rapidement dans la ville via une autoroute voisine. L’équipe recommande donc, dans le cadre des investigations, une réorganisation du déploiement de la brigade nord de la division de Gaza, avec pour objectif d’empêcher de futures incursions terrestres rapides et massives en provenance de l’enclave.
Il ressort également que l’attaque simultanée sur de nombreuses zones a provoqué l’effondrement du commandement et du contrôle au sein de la division de Gaza, empêchant les troupes postées à la frontière de comprendre la situation à Sderot.
Si ces troupes ont été elles-mêmes la cible d’attaques de grande envergure, elles ont réussi à intercepter plusieurs dizaines de terroristes lors des deuxième et troisième vagues d’infiltration, « évitant ainsi un désastre plus grave à Sderot et au kibboutz Nir Am », selon les enquêteurs.
Ils ont toutefois précisé que « dans les faits, ces forces n’ont eu aucune influence sur les événements survenus dans la ville, car [les troupes de la brigade régionale] ne sont pas parvenues à Sderot pendant l’attaque ».

Les terroristes du Hamas qui ont réussi à atteindre Sderot sont passés par un point de la frontière situé près du mémorial de la Flèche noire. À ce moment-là, les troupes stationnées à la frontière ignoraient encore l’existence de cette brèche dans la frontière.
Dans les premières heures de l’assaut, les combats à Sderot ont été principalement menés par la police. Ce n’est que plus tard que des officiers supérieurs de Tsahal sont arrivés sur place pour établir une nouvelle chaîne de commandement.
Alors que des terroristes massacraient des civils dans d’autres localités du sud d’Israël, Sderot était, paradoxalement, saturée de forces israéliennes le 7 octobre. À certains moments, on y a compté jusqu’à 500 soldats et policiers. En tout, environ 1 000 soldats se sont retrouvés dans la ville ce jour-là.
Cette concentration inhabituelle de troupes s’est expliquée en grande partie par le fait que de nombreuses unités ont tenté de rejoindre la frontière de Gaza depuis le nord, en passant par Sderot. Plusieurs s’y sont arrêtées pour participer aux combats. D’autres soldats ont été contraints de rester, les principaux carrefours menant au sud de la ville étant passés sous le contrôle des terroristes du Hamas, rendant la progression impossible.

Sderot a également attiré une large attention médiatique en raison des vidéos circulant sur les réseaux sociaux et diffusées à la télévision, montrant des terroristes du Hamas à bord de camionnettes dans les rues de la ville.
Par ailleurs, en l’absence de vision claire de la situation dans le sud d’Israël, Tsahal a d’abord privilégié l’envoi de troupes vers les grandes agglomérations, partant du principe que le Hamas concentrait ses attaques sur les centres urbains.
Même après que les forces israéliennes ont établi un « contrôle opérationnel » sur Sderot à 10h30, plusieurs centaines de soldats sont restés sur place.
L’enquête révèle en outre que Tsahal n’a pas alerté la ville ni la police concernant l’infiltration de terroristes à travers la barrière frontalière en face de Sderot.
« Si un avertissement avait été transmis à la ville dès les premières minutes de l’infiltration, il aurait été possible d’installer des barrages de police aux principaux carrefours d’accès et ainsi de déjouer l’attaque ennemie », indique le rapport d’enquête.

L’enquête a également établi que l’équipe de sécurité municipale de Sderot, composée de 22 personnes et censée être armée et entraînée par Tsahal, était sous-équipée et mal préparée à un tel scénario.
En août 2022, à la suite de vols d’armes lors de cambriolages, Tsahal avait exigé que toutes les villes proches de la bande de Gaza restituent leurs fusils d’assaut.
L’armée avait subordonné leur restitution à la condition que chaque membre d’équipe puisse stocker son arme de manière sécurisée à domicile ou dans une armurerie municipale. Faute de solution viable, les armes n’ont jamais été réattribuées.
Privés d’équipement adéquat, les membres de l’équipe ont affronté des terroristes lourdement armés, armés uniquement de leurs pistolets, dans un rapport de force déséquilibré.

L’enquête a également révélé qu’au cours des deux années précédant l’attaque, l’équipe de sécurité de Sderot n’avait participé à aucun exercice conjoint avec Tsahal. L’armée n’avait pas non plus fourni le « dossier de défense » normalement requis, document détaillant les scénarios d’attaque et les réponses à y apporter.
En plus de cela, les abris antiaériens de la ville, censés s’ouvrir automatiquement en cas de tir, sont restés fermés pendant l’attaque.
La majorité des habitants de Sderot étant des Juifs pratiquants, beaucoup ignoraient que des terroristes avaient envahi la ville. Un message d’alerte a bien été envoyé à 6h58, mais nombre d’entre eux n’avaient pas leur téléphone sur eux en raison des restrictions liées au shabbat. Ainsi, de nombreux habitants continuaient à se promener dans les rues ou à prier dans les synagogues jusqu’à 9 heures du matin, alors même que la ville était infestée de terroristes.
Le commandement du Front intérieur de Tsahal avait activé les sirènes d’alerte aux tirs de roquettes, mais aucune alerte spécifique à une infiltration terroriste n’avait été déclenchée.

Au total, 45 roquettes ont été tirées sur Sderot le 7 octobre, dont 10 dans les 45 premières minutes.
Depuis cette attaque, Tsahal a mis en place un système d’alerte dédié aux infiltrations terroristes pour les communautés proches de la frontière de Gaza.
Sur les 41 terroristes qui ont envahi Sderot, 39 ont été tués par les forces de sécurité et deux ont été capturés vivants.
Parmi eux figuraient 40 membres de la force d’élite Nukhba du Hamas et un Palestinien non affilié, entré dans la ville plus tard dans la journée — ce dernier étant l’un des deux à avoir été capturés.
Chronologie de l’attaque (Avertissement : images explicites)
Trois batailles majeures ont eu lieu lors de l’attaque du Hamas contre Sderot le 7 octobre : au poste de police de la ville, à proximité d’un centre commercial local et dans un quartier résidentiel.
La bataille du poste de police
À 6h58, un groupe de 26 terroristes du Hamas, circulant à bord de deux camionnettes et d’une voiture Hyundai i10 volée, est entré dans Sderot. Ils se sont brièvement arrêtés à un abri antiaérien à l’entrée de la ville, où ils ont assassiné Mor Gabay, 30 ans.
Ils ont ensuite poursuivi leur route et, à 7h00, ils ont abattu Dolev Swissa, 34 ans, à un rond-point de la ville.
Dolev et sa femme, Odaya Swissa, 33 ans, tentaient de fuir Sderot avec leurs deux jeunes filles, mais ils sont tombés dans une embuscade tendue par les terroristes.
À 7h03, les assaillants ont ouvert le feu sur le poste de police de Sderot et sur tous les véhicules qui approchaient. Le premier officier à arriver sur les lieux a été le sergent-chef Adir Shlomo, 47 ans, responsable de la logistique du poste.
Les terroristes ont ouvert le feu dans sa direction, le tuant alors qu’il des trouvait à l’entrée du bâtiment.
Au même moment, le sergent-chef Eliyahu Michael Harush, également présent au commissariat, a reçu un appel signalant des terroristes sur la plage voisine de Zikim. Ignorant que Sderot avait déjà été infiltrée, il s’est dirigé vers la sortie du poste et il a été tué en affrontant les hommes armés qui étaient rassemblés à l’extérieur du bâtiment.
Amer Odeh Abu Sabila, un ouvrier bédouin qui se trouvait à Sderot ce matin-là, a entendu les cris d’Odaya après l’assassinat de Dolev. Il a pris le volant pour tenter de la conduire, avec ses deux fillettes, en sécurité au poste de police, ignorant que celui-ci avait été envahi par les terroristes.
Abu Sabila et Odaya ont été assassinés vers 7h07, devant le poste de police, tout comme le sergent-chef Shmuel Golima, 48 ans, arrivé peu après.
Romi, 6 ans, et Lia, 3 ans, les filles des Swissa, étaient allongées sur le plancher du véhicule. Miraculeusement, elles ont survécu. Dans des images bouleversantes diffusées plus tard, on les voit appeler à l’aide alors que des policiers arrivent. On y entend Romi leur demander s’ils « sont d’Israël ? » et les implorer de les « tirer de là ! »

À 7h10, le sergent-chef Meir Abergel, 54 ans, coordinateur des enquêtes au sein du commissariat, est lui aussi arrivé sur les lieux. Il a été abattu alors qu’il était encore dans son véhicule.
À l’intérieur du bâtiment, les policiers se sont retranchés sur le toit, tandis que des terroristes tentaient de s’introduire par le rez-de-chaussée.
À 7h15, le commissaire Aviad Aaka a ouvert le feu depuis le toit, tuant quatre terroristes. Les autres hommes armés ont alors pris d’assaut le poste.
En pénétrant dans le poste, ils ont tué le sergent-chef principal David Ben Dayan, 58 ans, dans la salle de briefing située au premier étage.
Ils ont ensuite attaqué les policiers retranchés sur le toit. Au cours de l’échange de tirs, le sergent Mor Shakuri, 29 ans, et le sergent-chef principal Yaron Dayan, 52 ans, ont été tués.

À 7h20, un groupe de policiers dirigé par le commandant du district Sud de la police, le commissaire adjoint Amir Cohen, est arrivé sur les lieux, sans savoir combien de terroristes se trouvaient à l’intérieur du poste.
A 7h39, les officiers ont commencé à organiser une tentative de reprise du bâtiment et de sauvetage des officiers retranchés sur le toit. À 8h01, ils ont pénétré dans le commissariat, mais ils ont essuyé des tirs nourris de la part des terroristes.
À 8h37, une nouvelle tentative d’entrée a été lancée, également repoussée par des tirs intenses.
Au cours de ces opérations, trois officiers ont été tués : le sergent-chef principal Denis Belenky, 47 ans, le surintendant Alexei Shmakalov, 34 ans, et le commissaire principal Martin Kyzmickas, 46 ans.
À 9h00, un groupe de l’unité antiterroriste d’élite Yamam est arrivé au poste de police. À 9h52, ses membres ont lancé une nouvelle tentative de reprise. Ils ont réussi à s’emparer du premier étage et à secourir les blessés.
À 13h30, les agents du Yamam ont utilisé une grue pour évacuer les policiers toujours coincés sur le toit du bâtiment.

À 14h00, une tentative visant à reprendre le toit s’est soldée par un échec. À ce moment-là, plus aucun policier ne se trouvait à l’intérieur du bâtiment.
À 16h00, la police et Tsahal ont mis en œuvre une tactique connue sous le nom de « cocotte-minute », consistant à intensifier les tirs contre un bâtiment afin de forcer les occupants à en sortir. Des missiles antichars LAW ont alors été tirés en direction du poste de police.
À 19h00, quatre terroristes ont tenté de fuir le bâtiment et ils ont été abattus par les forces positionnées à l’extérieur. À 22h23, cinq autres hommes armés ont tenté de s’échapper et ont également été tués.
À 22h37, un drone de l’armée de l’air israélienne a frappé le bâtiment, suivi, à 23h37, par les tirs de canon d’un char de la 401e brigade blindée. Le 8 octobre, à 1h50 du matin, un hélicoptère de l’armée de l’air a tiré à son tour sur la structure, alors que des terroristes s’y trouvaient encore.
Dans la nuit, un bulldozer blindé D9 a été acheminé sur place pour entamer la destruction du bâtiment. À 2h00 du matin, un terroriste a tenté de s’enfuir et il a été abattu. À 2h13, quatre autres terroristes ont tenté à leur tour de fuir le poste de police ; tous ont été tués.
À 8h46, le 8 octobre, le dernier terroriste encore retranché dans le poste de police de Sderot a été tué. À 9h30, le bâtiment a été officiellement déclaré sécurisé.
Au total, les 26 hommes armés impliqués dans l’attaque du poste et de ses environs ont été éliminés. Seize personnes ont été tuées, dont dix policiers et six civils.
L’attaque du centre commercial
À 7h01, un groupe de neuf terroristes du Hamas est entré dans Sderot. Ils ont traversé la ville, assassinant au passage Leonid Lozovsky, 51 ans, qui se rendait à son travail.
Vers 7h15, les terroristes ont atteint un abri antiaérien situé à proximité du supermarché Rami Levy.
À l’extérieur se trouvait un groupe de 13 retraités en excursion vers la mer Morte. Leur minibus, victime d’une crevaison, avait été contraint de s’arrêter à un arrêt de bus.
L’invasion du Hamas a commencé alors que ces civils attendaient, sous le couvert d’un tir massif de roquettes sur le territoire israélien. Un petit abri public se trouvait à proximité, muni d’un système de verrouillage intelligent censé s’ouvrir automatiquement en cas d’attaque. Le mécanisme n’a cependant pas fonctionné, empêchant les retraités d’y trouver refuge.
Quelques minutes plus tard, neuf terroristes du Hamas arrivés à bord de camionnettes ont abattu les 13 personnes du groupe. Les images macabres des Israéliens âgés gisant morts à l’extérieur de l’abri ont été parmi les premières à à circuler sur les réseaux sociaux dans la matinée du pogrom.

Quatre autres civils ont été assassinés par les terroristes près du supermarché Rami Levy.
Les terroristes se sont ensuite dirigés vers le centre commercial Mall 7, situé à la périphérie de la ville, assassinant deux civils en chemin.
Vers 7h28, ils ont tenté de pénétrer dans une station-service du centre commercial où se cachaient 11 civils.
Les terroristes sont ensuite repartis vers la sortie de la ville, jusqu’à la jonction de Sderot. Un groupe d’officiers de Yamam a atteint la zone et a échangé des tirs avec les terroristes, tuant trois d’entre eux qui se trouvaient à bord d’un pick-up. Un officier, le sergent major Chen Nahmias, 43 ans, a été tué dans l’incident.
Les cinq autres terroristes se sont enfuis en direction de la gare de Sderot. À 8 h 35, les agents de Yamam et plusieurs autres agents de la Police des frontières ont échangé des tirs avec les terroristes sur la Route 34, près de la gare.
À 10h00, l’arrivée de renforts policiers a permis d’éliminer les derniers membres du groupe.
Au total, ces neuf terroristes ont assassiné 30 personnes : 27 civils, deux pompiers et un policier.
L’attaque du quartier d’Ahuza
À 7h30, un autre groupe de cinq terroristes du Hamas a envahi à pied le quartier d’Ahuza, au nord-ouest de Sderot.
Des images de vidéosurveillance, horodatées à 7h34, les montrent tentant d’entrer dans plusieurs maisons. Dans l’une d’elles, ils ont assassiné Haim Ashraf, 63 ans.
Pendant près d’une heure, les terroristes ont parcouru le quartier, essayant de pénétrer dans des habitations et de tuer des civils.
À 8h30, ils ont essayé d’entrer dans une synagogue. À l’extérieur, ils ont tué Alon Toledano, 54 ans.

Deux soldats qui se trouvaient dans la synagogue ont riposté et les terroristes se sont dirigés vers d’autres maisons.
À 8h35, Meir Malka, 78 ans, a été assassiné par les terroristes devant son domicile.
Les terroristes se sont ensuite dispersés dans le quartier.
Les forces spéciales du Yamam, envoyées dans le quartier à 8h40, ont tué trois des cinq terroristes.
À 8 h 45, des soldats de l’unité antiterroriste LOTAR de Tsahal sont arrivés dans le quartier et ont échangé des coups de feu avec l’un des hommes armés. Ce dernier a été tué, ainsi que l’un des soldats, le sergent-chef Ben Rubinshtain, 20 ans.
Le cinquième terroriste a été capturé à 9h15, alors qu’il se cachait dans un buisson.
À 10h00, un Palestinien non affilié au Hamas, infiltré par le point de passage d’Erez également attaqué ce jour-là, est parvenu jusqu’au quartier d’Ahuza. Il s’est introduit dans un jardin d’enfants, a volé un couteau, puis a été arrêté par les forces israéliennes à 10h30.
... alors c’est le moment d'agir. Le Times of Israel est attaché à l’existence d’un Israël juif et démocratique, et le journalisme indépendant est l’une des meilleures garanties de ces valeurs démocratiques. Si, pour vous aussi, ces valeurs ont de l’importance, alors aidez-nous en rejoignant la communauté du Times of Israël.

Nous sommes ravis que vous ayez lu X articles du Times of Israël le mois dernier.
C'est pour cette raison que nous avons créé le Times of Israel, il y a de cela onze ans (neuf ans pour la version française) : offrir à des lecteurs avertis comme vous une information unique sur Israël et le monde juif.
Nous avons aujourd’hui une faveur à vous demander. Contrairement à d'autres organes de presse, notre site Internet est accessible à tous. Mais le travail de journalisme que nous faisons a un prix, aussi nous demandons aux lecteurs attachés à notre travail de nous soutenir en rejoignant la communauté du ToI.
Avec le montant de votre choix, vous pouvez nous aider à fournir un journalisme de qualité tout en bénéficiant d’une lecture du Times of Israël sans publicités.
Merci à vous,
David Horovitz, rédacteur en chef et fondateur du Times of Israel