Israël en guerre - Jour 347

Rechercher

14 arrestations alors que des dizaines de militants tentaient d’entrer à Gaza pour y prier

La police a bloqué la tentative qui a lieu le jour du 19e anniversaire du désengagement de Gaza et a aussi démantelé un "campement" installé à proximité de la frontière avec Gaza

Illustration : Des Juifs de droite prônant la réinstallation à Gaza rassemblés à proximité de la frontière avec la bande de Gaza, à la veille de Tisha BeAv, le 12 août 2024. (Crédit : Erik Marmor/Flash90)
Illustration : Des Juifs de droite prônant la réinstallation à Gaza rassemblés à proximité de la frontière avec la bande de Gaza, à la veille de Tisha BeAv, le 12 août 2024. (Crédit : Erik Marmor/Flash90)

La police a arrêté au moins quatorze Israéliens alors que des dizaines de militants d’extrême droite tentaient de franchir la frontière avec Gaza et de mener une séance de prière dans la bande de Gaza et que d’autres essayaient d’établir un campement qui serait le précurseur d’une nouvelle implantation dans le territoire, ont rapporté jeudi les médias israéliens.

Les arrestations ont eu lieu alors que des groupes d’extrême droite de la région ont marqué le 19e anniversaire du retrait israélien de la bande de Gaza et du démantèlement des implantations juives qui s’y trouvaient.

Selon le journal Maariv, sept personnes ont été arrêtées et une vingtaine ont été interrogées après que des dizaines de jeunes d’extrême droite ont tenté de franchir la frontière de Gaza pour assister à la prière juive du matin. Les agents de la police des frontières ont bloqué le groupe qui tentait d’entrer dans la bande de Gaza par le point de passage d’Erez, situé au nord de l’enclave.

« Nous avons eu l’honneur de participer à une tentative de prières de Shacharit à l’intérieur de la bande de Gaza, avec la conviction que Gaza fait partie de la Grande Terre d’Israël et avec la claire compréhension que seule l’expansion de la présence juive peut être considérée comme une victoire », peut-on lire dans une déclaration diffusée par les médias israéliens, émanant d’un groupe anonyme qui a organisé les prières.

Sept autres personnes auraient été arrêtées alors que la police démantelait Elei Aza, un campement religieux installé depuis deux mois sur un terrain de l’État près de la frontière nord de Gaza. Les résidents du campement, dont le nom signifie « vers Gaza » en hébreu, ont déclaré qu’ils essayaient de réinstaller la bande de Gaza.

Le groupe a déclaré qu’il disposait d’enregistrements d’une conversation avec des responsables de la police et de l’armée « nous disant d’être dans la zone où nous sommes maintenant ».

Les leaders d’extrême droite Itamar Ben Gvir (à droite) et Bezalel Smotrich (à gauche) lors de la « conférence de la victoire », au Centre international des congrès, à Jérusalem, le 28 janvier 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

« La vérité éclatera au grand jour », ajoute le communiqué.

Les arrestations ont eu lieu après que des groupes de droite ont organisé une prière de masse près de la frontière de Gaza mardi. Les prières marquaient Tisha Beav, l’anniversaire de la destruction des deux anciens Temples juifs de Jérusalem, et devaient avoir lieu près de l’entrée du corridor de Netzarim, dans le centre de la bande de Gaza.

Bien que la déclaration de Tsahal n’en donne pas la raison, elle a été faite alors que l’on craignait que des résidents d’implantations activistes ne tentent de franchir la frontière.

Le « désengagement » d’Israël de la bande de Gaza en 2005 a marqué un tournant pour le mouvement des résidents d’implantations, qui cherche depuis longtemps à revenir sur cette décision. La poursuite de cet objectif a été relancée après le déclenchement de la guerre menée contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza le 7 octobre, lorsque des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tuant près de 1 200 personnes et prenant 251 otages.

En janvier, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, ont été condamnés par la communauté internationale pour avoir participé à une « conférence de la victoire » à Jérusalem, qui encourageait la réinstallation des Juifs dans la bande de Gaza et « l’émigration » de sa population palestinienne.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exprimé publiquement son opposition à la réinstallation, notamment lors de son discours du 24 juillet devant le Congrès américain.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.