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25 morts dans le sud de l’Egypte dans des heurts tribaux

Les violences auraient éclatés suite à des avances sexuelles d'un homme d'un clan à une femme d'un autre clan

Le Premier ministre égyptien Ibrahim Mahlab (Crédit : capture d'écran Youtube/Arirang News)
Le Premier ministre égyptien Ibrahim Mahlab (Crédit : capture d'écran Youtube/Arirang News)

Au moins 25 personnes ont été tuées dans des affrontements entre tribus dans le sud de l’Egypte où des renforts des forces de l’ordre ont été déployés, a indiqué samedi le ministère de la Santé.

Les heurts entre tribus ou familles sont monnaie courante dans le sud rural et pauvre de l’Egypte, mais ces dernières violences –qui ont également fait plus de 50 blessés selon le ministère de la Santé– sont les plus meurtrières depuis longtemps, ont estimé des responsables de la sécurité.

Ces combats entre des hommes de la tribu Bani Hilal et des villageois nubiens de la famille Daboudiya dans la province d’Assouan — dont la querelle dure depuis des années — ont éclaté lorsqu’un homme d’un des deux clans a fait des avances sexuelles à une femme du camp opposé, a expliqué de son côté le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Le texte ajoute que les deux parties avaient participé vendredi à une réunion de réconciliation qui a dégénéré en échanges de coups de feu et s’est soldée par trois morts parmi les Bani Hilal.

Vingt personnes ont ensuite été tuées samedi, a précisé le ministère de la Santé. Selon l’Intérieur, les heurts avaient cessé dans l’après-midi après le déploiement de policiers.

Face à l’ampleur des violences, le Premier ministre Ibrahim Mahlab et le ministre de l’Intérieur Mohammed Ibrahim ont fait le déplacement jusqu’à Assouan où ils sont arrivés dans l’après-midi.

L’armée a également annoncé être intervenue et a accusé les Frères musulmans du président destitué Mohamed Morsi d’être impliqués dans ces heurts. Habitants et responsables locaux interrogés par les médias ont toutefois réfuté tout lien entre ces violences et des questions politiques.

Depuis l’éviction début juillet de M. Morsi par l’armée, les nouvelles autorités font porter à la confrérie, depuis déclarée « terroriste », la responsabilité des violences qui secouent le pays quotidiennement depuis neuf mois.

La police a commencé seulement récemment à réaffirmer sa présence à travers le pays, après un net relâchement de la sécurité à la suite du soulèvement contre le régime de Hosni Moubarak en janvier 2011.

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