3 employés de l’ONU arrêtés pour trafic de cocaïne liquide depuis Amman vers Israël
Des agents des douanes à la frontière ont interpellé des travailleurs qui auraient caché de la drogue dans des kits de préparation de parfums
La police israélienne a arrêté dimanche trois employés des Nations unies soupçonnés d’avoir tenté d’introduire clandestinement en Israël de la cocaïne liquide en provenance de Jordanie, cachée sous la forme de composants de kits de fabrication de parfums.
Les suspects travaillent en Syrie près de la frontière israélienne. Les douaniers qui ont fouillé les bagages ont eu des doutes sur les kits, que les voyageurs ont décrit comme étant utilisés pour la fabrication de parfums.
Les kits, qui contenaient plusieurs bouteilles de liquides, ont incité un chien renifleur de la police à réagir, ce qui a confirmé les soupçons, selon un communiqué conjoint émis par la police et l’administration fiscale.
Une analyse effectuée par le douanier et la police a permis aux forces de l’ordre d’identifier le liquide contenu dans au moins une des bouteilles comme étant de la cocaïne liquide. Le district nord de la police israélienne a pris en charge l’enquête sur les suspects, qui sont en garde à vue, a indiqué la police dans un communiqué.
Les Nations unies emploient des milliers de soldats du maintien de la paix et d’autres personnels en Israël. Jérusalem a souvent échangé des propos avec les fonctionnaires de l’ONU sur l’impartialité ou les a accusés de collaborer avec les ennemis d’Israël, tandis que l’ONU a parfois accusé Israël de détenir ses employés sans raison ou de leur refuser l’entrée sur le territoire.
D’autres cas ont impliqué des comportements supposés criminels ou inappropriés de la part d’employés de l’ONU en poste dans l’État juif.
En 2020, les hauts responsables de l’ONU ont condamné les actions d’employés qui avaient été filmés en train de se livrer à des actes sexuels à l’intérieur d’une voiture de l’ONU à Tel-Aviv. Deux employés de l’ONU ont été suspendus à la suite de cet incident.