Israël en guerre - Jour 372

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100 roquettes tirées du Liban sur le nord ; un réserviste blessé par un missile antichar

Un membre de l'équipe de sécurité du kibboutz Dan a été grièvement blessé ; Tsahal frappe des sites de lancement du Hezbollah, élimine un terroriste et en blesse un autre

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Le lieu où un missile tiré depuis le Liban a touché le kibboutz Dan, le 11 septembre 2024. (Crédit : Michael Giladi/Flash90)
Le lieu où un missile tiré depuis le Liban a touché le kibboutz Dan, le 11 septembre 2024. (Crédit : Michael Giladi/Flash90)

Un réserviste de l’armée israélienne a été blessé dans une attaque de missiles guidés anti char du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah depuis le Liban mercredi, a indiqué Tsahal.

Cette attaque a eu lieu alors qu’un barrage d’une centaine de roquettes en provenance du Liban a pilonné des zones dans le nord du pays.

Le réserviste de 39 ans, membre de l’équipe de sécurité locale du kibboutz Dan, a été transporté à l’hôpital Rambam de Haïfa après avoir été touché par un missile dans la communauté.

Le centre hospitalier a déclaré qu’il était conscient et qu’il souffrait de blessures dues à des éclats d’obus. Il a été opéré et se trouve dans un état grave.

Parallèlement, plus de 60 roquettes ont été lancées du Liban sur le nord d’Israël en l’espace d’environ une heure. Puis, en début de soirée, 40 autres roquettes ont été lancées.

Selon l’armée, une trentaine de roquettes ont été tirées depuis le Liban sur la Galilée occidentale, touchant des zones ouvertes près de la communauté d’Abirim. Une seconde salve de 30 autres roquettes été tirée depuis le Liban sur la région d’Etzba HaGalil – ou la péninsule de Galilée – , touchant des zones ouvertes non loin de de Kfar Szold.

Le lieu où un missile tiré depuis le Liban a touché le kibboutz Dan, le 11 septembre 2024. (Crédit : Michael Giladi/Flash90)

Les habitants de la haute Galilée et de la Galilée occidentale ont reçu l’ordre de rester à proximité des abris anti-atomiques pendant l’après-midi.

Il n’y a pas eu de blessés dans les attaques de roquettes, qui ont vraisemblablement touché des zones ouvertes.

Lors de la seconde salve de roquettes, Tsahal a indiqué qu’une trentaine de roquettes avaient été lancées sur la zone d’Arab al-Aramshe, et que dix autres avaient été tirées sur Matat. La plupart des roquettes ont frappé des zones ouvertes, mais certaines ont touché Matat. Les attaques n’ont pas fait de blessés.

Tsahal a déclaré avoir répondu par des tirs d’artillerie sur un poste d’observation du Hezbollah et sur d’autres cibles dans le sud du Liban.

Plus tard, des avions de combat israéliens ont frappé des sites du Hezbollah à Khraibeh, dans le sud du Liban, ainsi qu’un lance-roquettes à Ayta ash-Shab, et des bâtiments utilisés par le groupe terroriste à Houla, Ayta ash-Shab et Marwahin, a déclaré Tsahal.

Les roquettes et les missiles ont été tirés quelques heures après que l’armée a confirmé avoir frappé par drone dans la région de Mays al-Jabal, dans le sud du Liban, deux terroristes du Hezbollah.

L’un d’entre eux a été éliminé et le second a été blessé lors de cette frappe.

Par ailleurs, des avions de chasse ont frappé un lance-roquettes du Hezbollah à Marimin, qui avait été utilisé dans des attaques précédentes contre Israël, a déclaré l’armée.

Un autre lance-roquettes amorcé a été frappé à Rashaya al-Foukhar, a précisé Tsahal.

Les médias libanais ont également fait état de deux frappes de drones dans la région de Maroun al-Ras, dans le sud du Liban. L’armée n’a pas encore fait de déclaration.

Cette semaine, Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran, ont multiplié les échanges de tirs dans le cadre d’une escalade de la violence qui a suscité des craintes de voir la situation dégénérer en une véritable guerre.

Dans la nuit de mardi à mercredi, des avions israéliens ont frappé 30 lanceurs de roquettes au Liban, a indiqué l’armée. Cela s’est produit le lendemain du jour où le Hezbollah a tiré 45 roquettes sur le nord d’Israël, sans toutefois faire de blessés.

Lors d’un exercice simulant une opération terrestre au Liban, le ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré mardi qu’Israël se concentrait désormais sur le front nord afin d’atteindre rapidement ses objectifs dans la bande de Gaza.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Le ministre de la Défense Yoav Gallant s’adressant aux réservistes de la Brigade Oded lors d’un exercice dans le nord d’Israël, le 10 septembre 2024. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

En réponse à ce pogrom, le plus meurtrier de l’histoire du pays et le pire mené contre des Juifs depuis la Shoah, Israël, qui a juré d’anéantir le Hamas et de libérer les otages, a lancé une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza, qui a commencé le 27 octobre.

Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le Hamas qui s’y déroule.

Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de vingt-six civils du côté israélien, ainsi que celle de vingt soldats et réservistes de l’armée israélienne. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.

Le Hezbollah a signalé que 436 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 78 éléments d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.

Les tensions ont été particulièrement vives ces dernières semaines, le Hezbollah ayant juré de se venger de l’assassinat par Israël du chef de sa branche armée, Fouad Shukr, à Beyrouth en juillet.

Israël a déclaré avoir déjoué une partie de la riposte du groupe terroriste à cet assassinat le mois dernier, lorsque les avions de chasse de Tsahal ont frappé des milliers de barils de lance-roquettes du Hezbollah dans le sud du Liban, dont certains auraient visé le quartier général de l’agence de renseignement du Mossad.

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