Israël en guerre - Jour 469

Rechercher

À Bruxelles, des militants d’Amnesty déversent du faux sang devant l’ambassade d’Israël

L'action fait suite à la publication par l'ONG d'un rapport accusant Israël de commettre un « génocide » contre la population palestinienne de Gaza

Des militants appartenant à Amnesty international déversent du faux sang devant l'ambassade d'Israël à Bruxelles, le 9 décembre 2024. (Capture d'écran X / Amnesty Belgique FR)
Des militants appartenant à Amnesty international déversent du faux sang devant l'ambassade d'Israël à Bruxelles, le 9 décembre 2024. (Capture d'écran X / Amnesty Belgique FR)

À l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, des militants de l’ONG Amnesty international ont déversé du faux sang devant l’ambassade d’Israël à Bruxelles, lundi 9 décembre dernier, pour dénoncer le « génocide » perpétré par Israël à Gaza.

Sur des images diffusées par Amnesty international sur les réseaux sociaux, des militants brandissent une banderole portant le message « Stop génocide », tandis que d’autres déversent des litres de sang factice sur l’asphalte. Une étiquette remplace la plaque de la rue en la rebaptisant « avenue Génocide ».

Dans un communiqué, la directrice de la section belge francophone d’Amnesty International, Carine Thibaut, estime que « depuis plus d’un an, la population de Gaza vit un cataclysme quotidien qui sème mort et destruction à une échelle inouïe. Le responsable de ce cataclysme est le gouvernement israélien, qui ne vise rien de moins que la destruction physique des Palestiniens de la bande de Gaza occupée. Ce génocide doit cesser immédiatement et tous les États, dont la Belgique, doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour atteindre ce but ».

« Il est également essentiel que notre pays déploie un maximum d’efforts dans la lutte contre l’impunité, en soutenant les procédures devant la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale et en veillant à ce que les auteurs présumés de crimes internationaux puissent également être traduits en justice en Belgique », précise Carine Thibaut.

Cette action fait suite à la publication, le 5 décembre dernier, d’un rapport accablant pour Israël dans lequel Amnesty international conclut que l’État hébreu est en train de perpétré un « génocide » contre la population palestinienne de Gaza.

La branche israélienne de l’organisation internationale avait immédiatement dénoncé de rapport aux « conclusion prédéterminée ».

Dès le début, le rapport a été qualifié de « rapport sur le génocide » dans la correspondance internationale, alors même que les recherches n’en étaient qu’à leurs débuts », affirment les membres d’Amnesty Israel.

« Il s’agit là d’une forte indication de partialité et également d’un facteur qui peut entraîner une partialité supplémentaire : imaginez combien il est difficile pour un chercheur de travailler pendant des mois sur un rapport intitulé ‘rapport sur le génocide’ et de devoir ensuite conclure qu’il ne s’agit ‘que’ de crimes contre l’humanité », ont-ils ajouté.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 251 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza. Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

Le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 40 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 17 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Le Hamas est accusé de gonfler le nombre des victimes civiles et d’y inclure les Palestiniens tués par les roquettes tirées par les factions terroristes qui retombent dans la bande. Le Hamas ne fait pas non plus de distinction, dans ce bilan, entre les civils et les terroristes.

On estime que 100 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza. 105 civils ont été libérés au cours d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre, et quatre otages ont été remis en liberté avant la trêve. Huit otages, dont une soldate, ont été secourus vivants par les forces israéliennes, et les corps de 37 otages ont également été récupérés, dont au moins trois ont été tués par erreur par l’armée lors d’un incident tragique en décembre.

Le Hamas détient par ailleurs les corps des soldats de Tsahal Oron Shaul et Hadar Goldin depuis 2014, ainsi que deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui sont tous deux censés être en vie après être entrés dans la bande de Gaza de leur propre chef en 2014 et 2015 respectivement.

 

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.