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Allemagne: l’ex-secrétaire d’un camp nazi remise en liberté avant son procès

L'accusée, âgée de 96 ans, comparaîtra le 19 octobre devant la Cour où elle doit répondre de complicité de meurtre dans plus de 10 000 cas

Chambre à gaz à Stutthof. (Autorisation)
Chambre à gaz à Stutthof. (Autorisation)

Une ancienne secrétaire de camp de concentration nazi âgée de 96 ans, placée jeudi dernier en détention provisoire en Allemagne après plusieurs heures de cavale, a été remise en liberté, a annoncé mardi le tribunal d’Itzehoe, avant la reprise de son procès.

« Des mesures de sécurité » ont été ordonnées par ce même tribunal, dont la nature exacte n’a pas été précisée, mais qui doivent permettre la présence de l’accusée le 19 octobre devant la Cour où elle doit répondre de complicité de meurtre dans plus de 10 000 cas.

Seule femme impliquée dans le nazisme à être jugée depuis des décennies en Allemagne, Irmgard Furchner avait pris la fuite avant l’ouverture de son procès le 30 septembre devant la Cour pour jeunes d’Itzehoe (nord).

Un mandat d’arrêt avait été lancé contre la nonagénaire, créant la stupéfaction dans le tribunal et l’indignation de représentants des victimes de la barbarie nazie.

Elle avait été retrouvée dans la journée et finalement placée en détention provisoire.

Avant l’ouverture de son procès, l’accusée avait annoncé dans une lettre adressée au président de la Cour, selon des informations du magazine Der Spiegel, qu’elle ne voulait pas se présenter devant ses juges, car ce serait « dégradant ».

Agée au moment des faits de 18 à 19 ans, Irmgard Furchner, qui vit dans une résidence pour personnes âgées près de Hambourg, est jugée pour « complicité de meurtre dans plus de 10 000 cas », selon le parquet.

L’accusation lui reproche d’avoir participé par ses fonctions administratives au meurtre de détenus dans le camp de concentration de Stutthof, dans la Pologne actuelle.

Elle y travaillait en tant que dactylographe et secrétaire du commandant du camp, Paul Werner Hoppe, entre juin 1943 et avril 1945.

Dans ce camp proche de la ville de Gdansk (Dantzig à l’époque) où périrent 65 000 personnes, « des détenus juifs, des partisans polonais et des prisonniers de guerre soviétiques » ont été systématiquement assassinés, selon le parquet.

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