Arrestation d’un Palestinien endommageant la clôture de Gaza
Un couteau a été retrouvé sur l'individu ; un groupe de jeunes aurait arraché une portion d'une clôture de sécurité secondaire aux abords de Khan Younès
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

Les soldats israéliens ont blessé jeudi un Palestinien par balles alors qu’il tentait d’endommager la clôture de sécurité dans le nord de la bande de Gaza lors du dernier incident survenu aux abords de la frontière en proie aux tensions, ont fait savoir les militaires.
Le suspect a été arrêté et soigné pour ses blessures, selon l’armée israélienne.
« Le suspect a été retrouvé en possession d’une pince coupante et d’un couteau », a-t-elle précisé.
Il a été évacué vers le centre médical de Beer sheva par hélicoptère dans un état grave, blessé par balles au genou, selon une porte-parole de l’hôpital.
« Il est actuellement soigné au sein de l’unité de traumatologie », a-t-elle ajouté.
En plus de cet incident survenu dans le nord de Gaza, un groupe de jeunes Palestiniens ont arraché, jeudi matin, une portion d’une barrière secondaire qui avait été placée par l’armée israélienne dans la zone-tampon entre le sud de Gaza et la frontière avec Israël, a rapporté le média palestinien Maan.

Selon Maan, les jeunes ont rapporté le fil barbelé dans leur ville à Khusaa, à l’est de Khan Younès — apparemment comme un trophée.
Une porte-parole de l’armée a fait savoir qu’elle n’avait « pas connaissance » de l’incident.
Afin de maintenir les Gazaouis à l’écart de la principale barrière de sécurité, l’armée a placé un certain nombre de barrières secondaires sous la forme de rouleaux de fils barbelés dans la zone tampon située entre la bande et la frontière israélienne.
Cette zone frontalière a connu une augmentation significative des niveaux de violences ces dernières semaines, les Gazaouis ayant participé à des manifestations dites de la « Marche du Retour » souvent violentes qui ont commencé le 30 mars et devraient continuer jusqu’à la mi-mai.
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