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Assad évoque un « tournant » dans la guerre en faveur du régime

L'armée mène depuis mars 2013 des opérations pour prendre les bastions rebelles de la Ghouta orientale, qu'elle assiège depuis octobre

Bashar el-Assad lors d'une interview à la journaliste de CNN Christiane Amanpour, octobre 2005 (Crédit : capture d'écran Youtube/CNN)
Bashar el-Assad lors d'une interview à la journaliste de CNN Christiane Amanpour, octobre 2005 (Crédit : capture d'écran Youtube/CNN)

Le président Bashar el-Assad a évoqué dimanche un « tournant » dans la guerre en Syrie en faveur du régime, tant d’un point de vue militaire que sur le plan de la réconciliation nationale, trois ans après le début d’un conflit ayant fait plus de 150 000 morts.

Dans le même temps, le Premier ministre Waël al-Halaqi a dénoncé « une guerre économique féroce » menée contre la Syrie, dont la monnaie a encore chuté ces derniers jours face au dollar.

« Il y a un tournant dans la crise au niveau militaire et des exploits permanents réalisés par l’armée dans la guerre contre le terrorisme, ainsi qu’au niveau social concernant la réconciliation nationale », a affirmé M. Assad, selon la télévision d’Etat.

Le terme « terroriste » désigne opposants et rebelles dans la terminologie du régime depuis le début du conflit en mars 2011.

Les rebelles ont subi des revers ces dernières semaines, en particulier dans la région stratégique du Qalamoun, entre Damas et le Liban, alors que le gouvernement a conclu des cessez-le-feu dans plusieurs secteurs rebelles assiégés autour de la capitale.

Les insurgés ont néanmoins réalisé des avancées dans la région côtière de Lattaquié, fief du président Assad.

« L’Etat cherche d’abord à ramener la sécurité et la stabilité dans les régions importantes attaquées par les terroristes, et ensuite il s’attaquera aux poches et cellules dormantes », a poursuivi M. Assad.

Raids aériens près de Damas

Ainsi, l’armée a lancé dimanche une offensive aérienne contre la région arboricole de la Ghouta orientale et plusieurs autres positions rebelles qu’elle assiège aux abords de Damas, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

« Des avions de combat ont mené deux raids contre Douma », où ils ont notamment touché le marché bondé de cette localité au nord-est de Damas, tuant « trois enfants et quatre hommes », selon cette ONG et la Commission générale de la révolution syrienne (CGRS), un réseau de militants sur le terrain.

L’armée a aussi de nouveau bombardé, pour la dixième journée consécutive, la localité de Mleiha, où rebelles et jihadistes du Front al-Nosra sont aux prises avec les forces loyalistes et leurs alliés du Hezbollah libanais.

Selon l’OSDH, qui s’appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales, les loyalistes sont parvenus dimanche à prendre le contrôle de plusieurs secteurs à la périphérie de Mleiha.

L’ONG fait état également d’un bombardement aux barils d’explosifs à Daraya, un autre bastion rebelle au sud-ouest de la capitale, aux abords duquel de violents combats faisaient rage.

Au nord de Damas, l’armée a pris position sur une série de collines surplombant Rankous, ancien bastion rebelle à Qalamoun récemment repris par la régime, selon la télévision syrienne.

Dans le centre de la capitale, « un jeune homme a été tué et 22 autres personnes ont été blessées » par un tir d’obus de mortier, selon l’agence officielle Sana qui a imputé l’attaque à des « terroristes ». L’OSDH a fait état de son côté de deux morts dans cette attaque contre la rue de Beyrouth, située à proximité du QG de l’armée.

Dans le nord de la Syrie, les combats se poursuivaient à Alep près du centre des renseignements de l’armée de l’air, que les rebelles tentent de contrôler. Des frappes aériennes ont par ailleurs tué deux enfants et un homme dans la ville, au lendemain d’un raid ayant fait 11 morts.

Alors que les violences ne connaissent pas de répit sur le terrain, le Premier ministre Waël al-Halaqi a lui dénoncé « une guerre économique (…) féroce menée contre l’économie nationale, qui vise à déstabiliser la livre syrienne » (SYP), selon Sana.

Le dollar s’échangeait dimanche à plus de 176 SYP alors qu’il était à 156 SYP la semaine dernière. Depuis le début du conflit, la livre syrienne a perdu plus des trois quarts de sa valeur par rapport au billet vert.

Le gouverneur de la Banque centrale, Adib Mayaleh, a attribué la baisse de la livre syrienne à « une grande attaque économique contre la Syrie et à des spéculateurs à l’étranger et à l’intérieur » du pays.

Il a annoncé que « la Banque centrale allait mettre sur le marché le 21 avril quelque 20 millions de dollars », pour tenter de limiter la chute de la monnaie locale.

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