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Aucun lien entre la mort d’une Israélienne et l’Optalgin – ministère de la Santé

La commission qui a enquêté sur le cas de Liron Jazatti estime qu'il est "impossible de faire un lien entre l'incident et la prise du médicament", qui est interdit dans plusieurs pays

Illustration. Des comprimés d'Optalgin, le 20 août 2012. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Illustration. Des comprimés d'Optalgin, le 20 août 2012. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le ministère de la Santé a déclaré mercredi qu’aucun lien n’a pu être établi entre la récente mort soudaine d’une adolescente et sa prise de dipyrone, un antidouleur interdit en France et aux États-Unis.

Liron Jajati, 19 ans, est décédée mardi dernier après une détérioration rapide de son état de santé, les médecins de l’hôpital Wolfson n’ayant pu lui sauver la vie. Selon les médias israéliens, l’adolescente avait été admise à l’hôpital quelques heures plus tôt dans un état critique après avoir pris de la dipyrone (connue en Israël sous le nom d’Optalgin) pour traiter une fièvre, ce qui a suscité des hypothèses selon lesquelles elle aurait souffert d’un effet secondaire rare du médicament.

« Nous avons enquêté sur les circonstances du cas malheureux de la jeune femme décédée après avoir pris de l’Optalgin (dipyrone) et les experts ont estimé qu’il était impossible de lier l’incident à la prise du médicament », a déclaré le ministère dans un communiqué.

« Le département de gestion des risques de la Division pharmaceutique effectue un suivi régulier et étroit des effets secondaires et des informations sur la sécurité des médicaments en provenance d’Israël et du monde entier, y compris les médicaments contenant de la dipyrone, et continue de tenir des discussions sur l’évaluation des risques et des avantages afin de garantir la santé publique », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, les parents de Jajati ont déclaré à la Treizième chaîne que leur fille était par ailleurs en bonne santé, mais qu’elle était tombée malade à cause d’une infection inflammatoire. Elle s’est rendue à l’hôpital Wolfson où les médecins lui ont conseillé de prendre de l’Optalgin toutes les quatre heures, en fonction du besoin, et l’ont renvoyée chez elle, ont-ils dit. Jajati a pris le médicament pendant cinq jours d’affilée, puis son état s’est rapidement détérioré. Elle est retournée à l’hôpital, mais après une nouvelle détérioration de son état, elle est décédée.

Le directeur des urgences du centre hospitalier Wolfson, Arie Soroksky, a déclaré à la chaîne que lorsque Jajati, est arrivée, son système immunitaire ne fonctionnait pas et les analyses de sang ont révélé qu’elle avait « zéro globules blancs, ce qui indique la destruction de la moelle osseuse. »

Le directeur a décrit sa mort comme « injustifiée » et a déclaré que l’Optalgin est « connu comme un médicament problématique », mais il a également noté que, selon ce qu’il savait du cas, il n’y avait aucun lien entre le médicament et la mort de Jajati, et qu’elle est morte d’une infection grave qui nécessitait une prise en charge plus poussée que la prise d’antibiotiques.

Le médicament, fabriqué par Teva Pharmaceuticals, contient de la dipyrone, un ingrédient actif qui peut faire chuter le nombre de globules blancs à des niveaux dangereux, une maladie connue sous le nom de neutropénie.

Au moment du décès de Jajati, Teva avait déclaré à la Treizième chaîne n’avoir eu connaissance du cas que par les médias. « En l’absence d’informations médicales certifiées du ministère de la Santé, de l’hôpital ou des médecins, nous ne pouvons faire aucun commentaire sur l’incident. »

La société pharmaceutique israélienne TEVA Pharmaceutical Industries à Jérusalem le 6 août 2017. (Yonatan Sindel/Flash90)

« Nous tenons à souligner que la dipyrone, le principe actif d’Optalgin, est vendue en Israël et dans de nombreux pays depuis des décennies et que plusieurs millions de patients l’utilisent, chaque année, pour traiter la douleur avec sécurité et efficacité. »

Teva a noté qu’Optalgin satisfait aux normes les plus strictes du ministère de la Santé, ainsi qu’à celles de nombreux autres organismes internationaux de réglementation de la santé.

Cependant, dans de nombreux pays, notamment aux Etats-Unis et en France, les médicaments à base de dipyrone sont interdits ou limités de sorte qu’ils ne sont disponibles que sur ordonnance.

On estime qu’un utilisateur de ce médicament sur 1,5 million souffrira de complications, et que jusqu’à 10 % de ces cas peuvent être mortels.

Optalgin est disponible en vente libre dans les pharmacies israéliennes au prix d’environ 34 shekels.

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