Australie : La chef d’un magazine étudiant licenciée pour avoir écrit « mort à Israël »
Le syndicat étudiant de l'université d'Adélaïde a licencié Habibah Jaghoori pour avoir utilisé un langage potentiellement menaçant pour le bien-être des étudiants
JTA – Le syndicat étudiant de l’université d’Adélaïde a licencié une rédactrice en chef du magazine étudiant du campus après qu’elle a appelé à la « mort d’Israël » dans un article le mois dernier.
Dans une déclaration mardi, le conseil d’administration de YouX, l’association étudiante de l’université, a déclaré que la « récente conduite publique de Habibah Jaghoori serait raisonnablement perçue par toute personne impartiale comme une menace pour le bien-être des étudiants de notre université ».
Habibah Jaghoori, rédactrice en chef de On Dit, le magazine étudiant du campus, a conclu son article du 4 août par les mots « mort à Israël ». L’article a été écrit dans le sillage de l’opération Aube, une série de combats de trois jours qui ont eu lieu le mois dernier entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique dans la bande de Gaza.
La déclaration de YouX précise que ce n’est pas l’article qui a motivé le licenciement de Jaghoori. Son renvoi était « spécifiquement lié à sa conduite et à son comportement depuis la publication de l’article », précise le communiqué.
« En dépit de nombreuses occasions de clarifier sa position et de dissiper toute interprétation erronée, elle a continué à utiliser un langage dans les forums publics qui peut être clairement interprété comme soutenant des actions qui pourraient menacer le bien-être des étudiants », a déclaré le conseil des étudiants.
Il n’a pas été précisé à quels forums publics YouX faisait référence, mais le blogueur pro-israélien Israelly Cool a publié une vidéo d’une réunion de l’association étudiante au cours de laquelle Jaghoori répète, à plusieurs reprises, les mots « mort à Israël » et ricane lorsque des étudiants juifs l’interpellent en disant qu’ils trouvent cela menaçant.
L’Australasian Union of Jewish Students a salué cette décision. « Appeler à la violence et à la mort plutôt qu’à la paix, au dialogue et à la critique constructive d’Israël n’a, à juste titre, pas sa place sur un campus universitaire », a-t-elle déclaré.