Bardella : « Reconnaître aujourd’hui un Etat palestinien » serait « reconnaître le terrorisme »
"Ce serait accorder une légitimité politique à une organisation qui prévoit dans sa charte la destruction de l'Etat d'Israël", a précisé le chef du RN, en référence au Hamas
Le chef de l’extrême droite française, Jordan Bardella, est défavorable pour le moment à la reconnaissance d’un Etat palestinien, estimant que « ce serait reconnaître le terrorisme » après les attaques sanglantes du Hamas en Israël le 7 octobre.
« Je ne dis pas que cela ne doit pas rester un horizon mais reconnaître un État palestinien au moment où nous nous parlons, ce serait reconnaître le terrorisme », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Ce serait accorder une légitimité politique à une organisation qui prévoit dans sa charte la destruction de l’Etat d’Israël », a-t-il ajouté, en référence au Hamas, la branche palestinienne des Frères musulmans.
L’Arménie, la Slovénie l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont récemment officiellement reconnu l’Etat de Palestine.
Les dirigeants israéliens ont réagi avec fureur, qualifiant cette décision de récompense pour le terrorisme, dans le sillage de l’assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre.
La reconnaissance unilatérale d’un État palestinien par d’autres pays est rejetée non seulement par le gouvernement actuel, mais aussi par les gouvernements israéliens précédents, toutes tendances politiques confondues, qui estiment qu’un État palestinien ne devrait voir le jour qu’à l’issue de négociations directes entre les deux parties.