Israël en guerre - Jour 473

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Ben Gvir : la loi sur l’expulsion des familles de terroristes pourrait viser les élus arabes

Le ministre d’extrême droite évoque l’expulsion d’Ayman Odeh, qui a déclaré que « toute nation a le droit de lutter contre la puissance qui l’a conquise

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir arrivant au tribunal de Tel Aviv avant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir arrivant au tribunal de Tel Aviv avant le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le 10 décembre 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Le ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, a semblé appeler mercredi à l’expulsion du député arabe Ayman Odeh, à la suite de propos tenus sur le droit des Palestiniens à lutter contre Israël.

S’exprimant mardi devant la commission des Sciences et Technologies de la Knesset, le président du parti radical Hadash-Taal a reconnu que le pogrom du [groupe terroriste palestinien du] Hamas contre des civils innocents le 7 octobre 2023 constituait un « préjudice moral très profond ». Il a, cependant, également affirmé que « toute nation a le droit de lutter contre la puissance qui l’a conquise. »

« C’est vrai partout dans le monde et c’est également le droit du peuple palestinien », a déclaré Odeh, tout en exprimant son opposition à « faire du mal à des innocents ».

Qualifiant Odeh de « représentant des terroristes à la Knesset, » Ben Gvir a publié une vidéo des propos du député, déclarant, sur un ton sarcastique, que « bientôt, la législation autorisant l’expulsion des familles de terroristes s’appliquera aussi à vous ».

En novembre, la Knesset avait adopté un projet de loi autorisant l’expulsion des membres des familles de terroristes.

Cette loi controversée permet au ministre de l’Intérieur d’expulser un parent au premier degré d’une personne ayant commis un attentat, si celui-ci en a eu connaissance à l’avance et : a) n’a pas prévenu la police, ou b) « a exprimé son soutien ou son identification à un acte de terrorisme ou a publié des paroles d’éloge, de sympathie ou d’encouragement à un acte de terrorisme ou à une organisation terroriste ».

Le ministère de la Justice et le bureau de la procureure générale ont exprimé des réserves concernant cette législation, qui stipule que les personnes expulsées seront envoyées soit dans la bande de Gaza, soit vers d’autres destinations, en fonction des circonstances.

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