Israël en guerre - Jour 589

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Bras de fer entre les ministères sur l’avenir du gaz naturel en Israël

Les ministères de la Protection environnementale et de l'Energie tentent de trouver un accord sur les cibles des énergies renouvelables avant les élections

Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Le champ gazier Leviathan, situé au large d'Israël, en mer Méditerranée, le 29 septembre 2020. (AP/Ariel Schalit)
Le champ gazier Leviathan, situé au large d'Israël, en mer Méditerranée, le 29 septembre 2020. (AP/Ariel Schalit)

Quelques heures seulement après son investiture, mercredi, le président américain Joe Biden a signé un décret réintégrant les Etats-Unis dans l’Accord de Paris et révoquant le permis qui avait été octroyé au pipeline pétrolier Keystone XL.

Ces décrets – et le moment choisi pour les mettre en vigueur – ont voulu envoyer un message puissant à la communauté internationale : Les Etats-Unis prennent au sérieux la question du changement climatique et l’usage des énergies fossiles est dorénavant en sursis.

Biden a clairement établi que le changement climatique faisait partie des dossiers prioritaires de son administration, aux côtés de la COVID-19, du racisme et de l’économie.

De manière caractéristique toutefois, il n’y a eu aucune mention du réchauffement climatique mondial dans les messages de bienvenue transmis par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef de Kakhol lavan, Benny Gantz, à Biden. Ces messages ont plutôt choisi de mettre l’accent sur des questions diplomatiques comme la question iranienne.

L’Etat d’Israël est signataire, lui aussi, de l’Accord de Paris. Le pays s’est engagé à produire 30 % de son électricité à partir de ressources renouvelables à l’horizon 2030 mais, ces dernières semaines, une bataille féroce s’est engagée entre les ministères de l’Energie et de la Protection environnementale concernant une révision à la hausse de cette cible et un objectif encore plus élevé envisagé pour 2050.

Vue aérienne de panneaux solaires dans le désert près d’Eilat, en Israël. (Crédit : Moshe Shai/FLASH90)

En 2050, estiment les experts, la plus grande partie de l’énergie consommée en Israël sera issue de l’électricité – en allant des voitures aux cuisinières. Alors que le gaz naturel coule à flot dans les fonds marins et qu’il n’y a que des terres limitées à consacrer au captage de l’énergie solaire, le ministère de l’Energie résiste aux initiatives qui l’engageraient à renoncer presque entièrement aux énergies fossiles pour produire cette électricité.

Néanmoins, sans emprunter cette direction, il sera probablement impossible pour l’Etat juif de diminuer de manière significative son empreinte carbone.

Une longueur d’avance

Au mois de décembre, un rapport de 16 pages – le résultat de deux ans de travail d’environ 3 000 décisionnaires politiques, responsables, universitaires et autres – avait esquissé la manière dont Israël pourrait potentiellement réduire jusqu’à 80 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050.

Le projet, qui avait été initié sous l’autorité de l’OCDE et de l’Institut israélien de la Démocratie, avait été l’occasion de demander au Conseil national de planification et de construction ainsi qu’aux ministères de la Protection environnementale, de l’Energie, des Transports, de l’Economie et de l’Industrie ainsi qu’au ministère des Finances de se pencher sur la question et de définir des objectifs à atteindre, ministère par ministère.

Le rapport qui avait suivi, intitulé « Une économie prospère dans un environnement durable », avait été présenté à la conférence Eli Hurvitz sur l’économie et la société, le 16 décembre.

Dans le document, le ministère de l’Energie s’engage à réduire les émissions issues du secteur de l’énergie de 80 % et les émissions issues de la production d’électricité de 75 %-85 % d’ici 2050 par rapport aux chiffres de 2015 (sous réserve de coupes effectuées dans d’autres secteurs qui ne se trouvent pas sous son contrôle, contre les transports et la planification).

Le ministère n’a pas inclus de cible concernant la quantité d’énergie qui serait produite à partir de ressources renouvelables d’ici 2050, mais il a d’ores et déjà obtenu le soutien, au mois d’octobre, du gouvernement concernant son objectif d’assurer un approvisionnement en énergie à partir des énergies renouvelables à hauteur de 30 % – soit une augmentation de 17 % de la cible antérieure qui avait été envisagée pour cette date.

L’Accord de Paris avait engagé 175 pays et autres signataires à présenter leurs objectifs concernant la réduction de la pollution au carbone et le contrôle des émissions provenant de la combustion des énergies fossiles dans le but de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius – et, mieux encore, à 1,5 degrés Celsius – par rapport à la période pré-industrielle.

Une gazelle de montagne regarde l’autoroute en Israël (Crédit : Amir Balaban, Société pour la protection de la nature en Israël)

Et dans le cadre de l’accord, les signataires devaient déposer auprès de l’ONU, à la fin de l’année 2020, leurs objectifs concernant la réduction de leurs émissions de carbone d’ici 2030 (par opposition aux objectifs en termes d’énergies renouvelables) ainsi que leurs nouvelles cibles pour 2050. (Seuls 44 pays plus les 27 Etats-membres de l’Union européenne sont parvenus à respecter cette échéance).

Ce rapport de « l’économie prospère » était le schéma-directeur de ce qui aurait été envoyé à l’ONU mais, en date du 30 décembre, la ministre de la Protection environnementale, Gila Gamliel, a présenté un nouveau document au cabinet, tentant d’entraîner le ministère de l’Energie à poursuivre des objectifs en termes d’énergies renouvelables auxquels il n’avait pas souscrit antérieurement.

Des courriers furieux

Ce résumé de cibles présentées sur six pages et intitulé « Avancer vers une économie bas carbone – proposition pour une décision » envisage de produire au moins 40 % de l’électricité consommée au sein de l’Etat juif à partir des énergies renouvelables à l’horizon 2030 – soit 10 % de plus que ce que le gouvernement avait approuvé au mois d’octobre – et de 95 % d’ici 2050 (ce pourcentage dépendrait de la capacité des technologies à stocker suffisamment d’énergies renouvelables pour assurer un approvisionnement en électricité pendant sept jours consécutifs). Les émissions responsables du réchauffement climatique passeraient ainsi, selon les estimations, de 57 à 14 millions de tonnes par an.

De plus, le document appelle à réduire les émissions responsables du réchauffement du climat, et ce à tous les niveaux, de 75 % à 85 % à l’horizon 2050.

La proposition, qui avait été envoyée à Tzachi Braverman, secrétaire du cabinet, avait entraîné un flot de courriers entre les ministères et d’autres instances furieuses de l’initiative prise par Gamliel, ainsi que de vifs échanges entre la ministre de la Protection environnementale et Yuval Steinitz, le ministre de l’Energie, qui appartiennent tous les deux au parti du Likud de Netanyahu.

Le directeur général entrant du ministère de la Protection de l’environment, David Yahalomi (Autorisation: ministère de la Protection de l’environment)

Au lendemain de l’envoi à Braveman de la proposition, David Yahalomi, directeur-général du ministère de la Protection environnementale, avait reçu une lettre cinglante de la part d’Adi Hachmon, directeur-adjoint des Budgets relatifs aux infrastructures au ministère des Finances, accusant le ministère d’avoir échoué à établir clairement quels étaient les matériels nécessaires et les coûts induits par ces objectifs plus ambitieux – sans même mentionner l’évaluation de leur impact sur l’économie israélienne et sur le PIB du pays.

Selon un document présenté lors de la conférence Eli Hurvitz par Gil Proaktor, directeur de l’Energie et du changement climatique au ministère de la Protection environnementale, réduire de 27 % les émissions de gaz à effet de serre à tous les niveaux d’ici 2030 et de 82 % à l’horizon 2050 ne coûterait à l’économie que 0,62 % du PIB – et ce, sans calculer les bénéfices économiques tirés d’une telle initiative.

Plusieurs jours plus tard, Gamliel en avait appelé directement au Premier ministre Benjamin Netanyahu pour qu’il présente à la discussion et de toute urgence les propositions contenues dans le document au gouvernement. Elle avait rappelé sa promesse faite le mois précédent lors de l’édition 2020 du sommet Ambition Climat, celle qu’Israël « s’engage totalement dans une transition réussie des énergies fossiles vers les énergies renouvelables à l’horizon 2050 ».

Furieux, Steinitz avait écrit à Netanyahu, dès le lendemain, pour se plaindre du comportement « négligent, non-professionnel et incroyable » de Gamliel.

D’autres lettres avaient suivi – une émanant de l’Association des fabricants qui déplorait que ces propositions nuiraient aux entreprises, une autre écrite par le ministère de l’Agriculture, qui disait que les responsables avaient déjà suffisamment de défis à relever pour trouver des bâtiments agricoles sur lesquels installer des panneaux solaires pour répondre à l’objectif des 30 % d’énergies renouvelables pour que, de surcroît, les objectifs soient en plus revus à la hausse en plein processus.

Des réunions intensives entre hauts-responsables ministériels et experts indépendants concernant la mise en place d’un accord ont actuellement lieu dans une ambiance qui serait, selon certaines informations, à la fois constructive et professionnelle.

Ne pas attendre que le gouvernement change

Lundi, Gamliel a été la première ministre israélienne à féliciter la nouvelle administration Biden-Harris, promettant de s’engager à leurs côtés dans la réalisation de leurs objectifs ambitieux de réduction des émissions de carbone.

Tout comme Biden est parti sur les chapeaux de roues concernant le dossier du changement climatique, le ministère de la Protection environnementale espère pouvoir faire la même chose, d’où sa tentative d’obtenir l’appui du ministère de l’Energie dans la définition claire de ses objectifs en termes d’énergies renouvelables.

Le ministère espère pouvoir avancer dans des plans de mises en œuvre plus détaillés qui pourront être présentés au prochain gouvernement dès qu’il prendra ses fonctions, et que les engagements pris par le pays en matière d’environnement pourront s’ancrer dans une future loi sur le climat.

Dans la mesure où le gouvernement actuel est un gouvernement transitoire, le procureur-général Avichai Mandelblit devra donner son approbation à toute décision gouvernementale prise sur de nouveaux objectifs dans le dossier du climat. Il ne devrait pas néanmoins s’y opposer.

Le ministère de l’Energie, qui planifie encore de multiples projets concernant les réserves israéliennes de gaz naturel et qui continue à apporter son soutien aux explorations pétrolières, préfère pour sa part assurer ses arrières et ne pas s’enfermer dans des objectifs cibles spécifiques à atteindre en termes d’énergies renouvelables.

Vue générale de la centrale électrique d’Eshkol, la première à produire de l’électricité à partir du gaz naturel, dans la ville côtière d’Ashdod (Crédit : Tsafrir Abayov/Flash90)

Plutôt que de s’engager en faveur du « zéro carbone » – ce qui signifie mettre un terme à l’exploitation des énergies fossiles qui émettent du dioxyde de carbone pour se tourner vers les énergies renouvelables – il préfère une « approche nette zéro », qui lui donne la liberté de continuer à brûler des carburants tout en compensant ces émissions en utilisant de nouvelles technologies, encore balbutiantes, comme la capture et le stockage du carbone.

Mais au-delà des chiffres, le ministère de l’Environnement réclame un objectif clair en termes d’énergie solaire en 2050 qui puisse signaler au marché que les énergies fossiles sont aujourd’hui en sursis, que l’industrie devra s’adapter ou mourir, et que le gouvernement et les instances de planification devront dorénavant diriger leurs investissements ailleurs que dans la construction d’un plus grand nombre de canalisations gazières ou de nouvelles centrales électriques qui s’imposeront dans le paysage israélien pendant des décennies.

Il estime qu’il est temps d’élargir et de réadapter le réseau électrique pour qu’il puisse servir un système beaucoup plus décentralisé, avec de multiples producteurs, tout en supprimant les obstacles régulatoires et en introduisant des incitations qui permettront d’installer des panneaux solaires à tous les endroits où ce sera possible.

Des panneaux solaires sur le toit d’une habitation du centre d’Israël (Crédit : Chen Leopold / Flash 90)

Comme l’a dit une source du ministère au Times of Israel, « le monde est en train de s’éloigner des énergies fossiles et nucléaire. Nous ne pouvons être des membres de l’OCDE et nous comporter comme si nous étions un pays en voie de développement ».

Le compromis probable entre les deux ministères sera d’informer l’ONU que l’Etat juif s’engagera à réduire de 30 % ses émissions à effet de serre d’ici 2030 et de 85 % à l’horizon 2050, et que le ministère de l’Energie aura la charge de mettre en place une commission qui devra déterminer une cible en termes d’énergie solaire d’ici 250 – à temps pour la conférence sur le changement climatique qui sera organisée par les Nations unies à Glasgow, au mois de novembre.

La réponse n’est pas balayée par le vent

En tant que ministre, Steinitz a été à la tête d’une initiative visant à sevrer le pays du charbon – qui rentrera définitivement dans l’histoire en 2026. Mais il a aussi défendu l’utilisation continue du gaz naturel qu’il considère comme une énergie fossile propre et comme une source importante de revenus pour Israël.

S’exprimant lors d’une conférence au sein de l’Institut israélien de la démocratie, mercredi, il a attaqué Gamliel qui, selon lui, a raté ses objectifs concernant les émissions polluantes émanant des décharges et des déchets et il a vanté ses propres réussites.

« Quand je vois une certaine ministre (Gamliel) me faire la morale en me disant que nous ne nous inquiétons pas des objectifs de l’Accord de Paris et du réchauffement climatique, je rappelle que nous sommes les seuls qui ne nous contentons pas de paroles mais qui nous efforçons à voir les promesses que nous pouvons tenir et que nous les tenons », a-t-il dit à la conférence, ajoutant qu’il « est plus important d’atteindre des objectifs que de les annoncer ».

En réalité, son propre ministère a déjà raté son objectif d’un approvisionnement en électricité s’appuyant à 10 % sur les énergies renouvelables pour l’année 2020 (un échec qu’il a attribué à la crise de la COVID-19). A la fin de l’année dernière, seulement 5,7 % de l’énergie consommée en Israël provenait du solaire.

Le ministre de l’Energie Yuval Steinitz à la commission de l’Intérieur et de la Protection de l’environnement de la Knesset, le 22 juillet 2020. (Adina Velman, porte-parole de la Knesset)

L’année dernière, 3 961 MW d’électricité ont été produits par le biais de l’énergie solaire, selon les chiffres du ministère. Pour atteindre l’objectif fixé pour 2030, ce chiffre devra être multiplié par quatre pour passer à 15 773 MW.

Steinitz a déploré qu’il était injuste, selon lui, de comparer l’Etat juif avec les autres nations qui disposent d’autres sources d’énergies renouvelables, comme les éoliennes et les barrages hydro-électriques.

Avec des vents négligeables (dont l’énergie est recueillie par quelques turbines dans le nord) et sans fleuve majeur, les avancées d’Israël vers les énergies renouvelables dépendent presque exclusivement du soleil.

Power generating wind turbines in the Golan Heights next to moshav Alonei Habashan in 2008 (photo credit: Yossi Zamir/Flash90)
Des éoliennes sur le plateau du Golan, à proximité du moshav Alonei Habashan, en 2008. (Crédit : Yossi Zamir/Flash90)

Le ministère estime qu’il faudra au moins une centaine de kilomètres-carrés de surface au sol pour y installer des panneaux solaires pour atteindre cette cible. Mais la commission nationale de planification et de construction a pour sa part récemment statué qu’un peu plus de 20 kilomètres-carrés seulement de surface au sol seraient nécessaires pour ce type d’installation terrestre. Où sera donc installé le reste ?

« Je ne dis pas qu’il ne faut pas en faire », a dit Steinitz en évoquant les champs solaires, tout en notant que les centrales électriques alimentées au gaz prenaient moins d’espace.

« Nous ne sommes pas en Jordanie ou en Arabie saoudite où il y a des réserves de terres illimitées », a-t-il ajouté.

Udi Adiri, directeur-général du ministère israélien de l’Energie. (Capture d’écran : YouTube)

De plus, a-t-il continué, contrairement à d’autres pays, Israël ne peut pas compter sur ses voisins s’agissant d’un soutien énergétique (même si les Accords d’Abraham pourraient changer la donne). Jusqu’à ce que la technologie permette de mettre en place un stockage suffisant pour garantir un flux continu d’électricité – et il est aujourd’hui impossible de stocker ne serait-ce qu’une semaine d’énergie solaire – Israël devra continuer à s’assurer que le gaz naturel pourra prendre le relais au moment du coucher du soleil, a poursuivi Steinitz.

Le directeur-général du ministère de l’Energie, Udi Adiri, a expliqué mercredi que fixer dès maintenant un objectif s’appuyant exclusivement sur l’énergie solaire à l’horizon 2050 serait une « erreur fatale ». Aucun pays, a-t-il affirmé, n’a avancé un projet aussi ambitieux à l’horizon 2050 – même à 50 %.

Le soleil se lèvera demain

Le ministère de la Protection environnementale insiste cependant : Il est possible, selon lui, d’atteindre un approvisionnement s’appuyant à 95 % sur les énergies renouvelables d’ici 2050, comme le disent ses propres recherches et les scénarios qui ont été développés par le ministère de l’Energie lui-même pendant son processus de visualisation de deux ans.

Tandis que la plus grande partie des installations solaires existantes sont au sol, une étude réalisée par le ministère de la Protection environnementale a déterminé qu’environ 30 types de structures déjà construites pouvaient avoir un usage double en y installant des panneaux solaires, qu’il s’agisse de bâtiments agricoles et industriels, de bases militaires, de parkings, de carrefours, de viviers à poissons ou de cimetières.

Au total, l’étude a établi que 18 KW d’énergie – ce qui serait suffisant pour assurer 46 % des besoins en électricité aujourd’hui au sein de l’Etat juif – pourraient être produits si des installations solaires étaient ajoutées sur ces structures et autres sites à double usage potentiel.

Des panneaux solaires flottent sur un réservoir du plateau du Golan, près du kibboutz Shamir, dans le nord d’Israël. (Autorisation : Golan Solar)

D’ici 2030, ce sont 24 GW d’électricité qui pourraient être fournis, l’équivalent de 43 % de la demande attendue (en prenant en compte la croissance de la population et de l’urbanisme) et, d’ici 2050, cette quantité pourrait s’élever entre 43 et 81 GW, garantissant 40 % à 83 % l’approvisionnement en électricité.

Ceci en plus du palier de 10 % de fourniture d’électricité à partir de l’énergie en énergie solaire qu’Israël devrait atteindre dès cette année – le pays reste prudent en ce qui concerne les possibles améliorations qui pourront être apportées pour rendre plus efficaces les panneaux solaires et les possibilités, à l’avenir, de les fixer sur le côté des bâtiments ainsi que sur les toits.

Les méthodes existantes de stockage de l’énergie solaire devraient être suffisantes pour les quinze années à venir, a explique le ministère, et la nécessité de la stocker davantage ne s’imposera qu’une fois que l’énergie solaire sera chargée de répondre à 80 % des besoins en électricité de l’Etat juif.

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