Brexit : Israël parmi les pays qui ont signé un accord avec le Royaume-Uni
Le traité avec Israël visera à protéger les échanges entre les deux pays en cas de "no deal" entre Bruxelles et Londres
Israël compte parmi les quelques pays qui ont signé un accord commercial avec le Royaume-Uni qui sera mis en place au moment du Brexit, le 31 octobre, si le Royaume-Uni quitte l’Union européenne sans accord – et que les accords entre l’UE et Israël ne s’appliqueraient donc plus au Royaume-Uni.
Ces pays sont néanmoins principalement des partenaires commerciaux de moindre envergure (13 accords ont été signés, concernant 38 pays non-membres de l’UE à travers le monde ; la liste est disponible sur un site officiel).
Ainsi, Israël est, avec la Corée du Sud, la Norvège et la Suisse (10e partenaire du Royaume-Uni), l’un des principaux signataires. L’Autorité palestinienne a également signé un tel accord et de nombreux autres pays sont toujours en pourparlers avec le Royaume-Uni pour en faire de même – plusieurs d’entre eux ne signeront cependant pas avant le 1er novembre, au lendemain de la sortie.
Détaillé dans deux documents d’un total de 119 pages, le traité avec Israël visera à protéger les échanges entre les deux pays en cas de « no deal » entre Bruxelles et Londres.
« L’accord commercial et de partenariat entre le Royaume-Uni et Israël est un accord global qui constitue la base des relations économiques et commerciales entre le Royaume-Uni et Israël », est-il indiqué sur le site officiel du gouvernement britannique.
« Il maintient les effets des accords commerciaux UE-Israël dans un contexte bilatéral. L’accord Royaume-Uni-Israël couvre : le commerce des marchandises, y compris les dispositions sur les règles d’origine, les tarifs préférentiels et les quotas ; les domaines limités de services, de concurrence et de propriété intellectuelle ; une coopération plus large ; les marchés publics ; l’évaluation de la conformité des produits industriels. »
L’accord avec l’Autorité palestinienne reprend les mêmes termes, hormis les deux derniers points.
Sans accord bilatéral ou d’accord de divorce, les relations entre le Royaume-Uni et ses futurs partenaires se feront désormais à défaut selon les normes contraignantes de l’Organisation mondiale du commerce.