Colloque : Y a-t-il une place dans le judaïsme pour un espace public ?
Pour ce deuxième colloque les "intellectuels francophones d'Israël" se penchent sur l'existence d'une possible "laïcité judaïque"
Que dit la tradition juive, – si riche en normes et en interdits, – de la laïcité, cette doctrine qui permet à chaque individu de se développer et de penser librement ?
C’est le sujet du deuxième Colloque des intellectuels francophones d’Israël qui se tiendra les 9 et 10 mai à Tel Aviv.
Relégué à une pratique cultuelle depuis 25 siècles, le judaïsme d’exil s’est sécularisé depuis la création d’Israël, et s’est déployé dans des directions – politiques, artistiques, intellectuelles…- jusque-là bridées par l’impératif de transmission qui prévalait.
« Bien sûr, explique le colloque, cette laïcité serait d’un genre tout à fait différent de la laïcité républicaine, dont la France fut le modèle unique, inséparable d’une transcendance politique ».
Par « laïcité judaïque », ces intellectuels entendent plutôt « la capacité du judaïsme à concevoir, en vertu de ses propres valeurs et lois, la possibilité d’un espace public, non prédéterminé, et où s’exercerait, pour les individus, la liberté de penser et de se comporter ».
Participeront à ce colloque (entre autres) le rabbin Oury Cherky, le docteur en philosophie Thierry Alcoloumbre, Francine Kaufmann, professeure de littérature, le professeur David Banon, Shmuel Trigano…
Le programme détaillé, le lieu, les horaires, et les inscriptions sont disponibles ici.