Danielle Wolfson, la première Israélienne à atteindre le sommet du mont Everest
Une avocate de Tel Aviv a partagé un message de coexistence après avoir gravi les 8 849 mètres du mont Everest
Après un trek de 45 jours, une avocate de Tel Aviv est devenue cette semaine la première femme israélienne à atteindre le sommet du mont Everest.
Danielle Wolfson, 43 ans, est née en Russie et a déménagé en Israël à l’âge de 10 ans. Passionnée de sport depuis toujours, elle s’est entraînée pendant des mois avant de partir pour Katmandou, au Népal, plus tôt cette année.
Wolfson a terminé son ascension de l’Everest mardi.
« Je suis heureuse et fière d’être la première femme israélienne à atteindre le sommet », a-t-elle posté sur sa page Facebook après avoir gravi les 8 849 mètres.
« Mon voyage vers le sommet a commencé ‘au plus bas’ », a-t-elle déclaré. En 2011, Wolfson a subi plusieurs fractures suite à un grave accident de ski. Les médecins n’étaient pas sûrs qu’elle marcherait de nouveau.
« J’ai mes peurs, mais ici, je me sens moi-même », a déclaré Wolfson au journal télévisé de la Treizième chaîne pendant son ascension. « Se tenir là, être une femme, atteindre le sommet et y hisser le drapeau israélien, et dire : ‘J’étais là moi aussi, sur le fameux mont Everest’. »
« Je me suis dit : ‘Je vais montrer à tout le monde. Je vais escalader l’Everest. » Alors qu’elle était alitée pendant des mois, penser à escalader la plus haute montagne du monde l’a aidée à tenir, a-t-elle déclaré.
Après avoir terminé son ascension, Wolfson a déclaré qu’elle serait bientôt de retour en Israël et a adressé un message d’espoir à ses compatriotes suite aux tensions croissantes entre Juifs et Arabes.
« Si nous apprenions seulement à accepter ceux qui sont différents de nous et à nous aimer les uns les autres, nous pourrions ensemble réaliser des miracles, un peu comme de grimper au sommet de l’Everest », a-t-elle déclaré.
En janvier, Wolfson a quitté Israël pour Copiapó, au Chili, où elle a escaladé Ojos del Salada, le plus haut volcan du monde. Elle avait déclaré à Haaretz à l’époque que ce voyage était un entraînement pour l’Everest.
« Je m’entraîne tous les jours en courant, en nageant, et en faisant du vélo dans le cadre d’un groupe de triathlon », a-t-elle déclaré au sujet de ses efforts pour se préparer à grimper l’Everest. « Avec les montagnes, ce n’est pas une question de vitesse, c’est une question d’endurance – être debout pendant des heures.»
En mars, Wolfson a gravi le mont Elbrouz, le plus haut sommet d’Europe. Au sommet de chaque montagne, dit-elle, elle agite un drapeau israélien.
« J’ai une règle. À chaque sommet, je hisse un drapeau israélien », a-t-elle affirmé.
« Je ne suis pas née ici, je suis venue de Russie quand j’avais 10 ans, mais je suis tellement israélienne, dans toutes mes artères. De mon point de vue, en tant que femme, pouvoir simplement atteindre le sommet et hisser mon drapeau est un honneur », a-t-elle déclaré. « Ce n’est pas que je sois tellement féministe, mais pour moi, c’est un honneur qu’une femme puisse faire cela, hisser un drapeau sur des sommets où aucun Israélien n’a été.»
Wolfson a déclaré à Haaretz en janvier qu’atteindre le sommet de l’Everest était un rêve de longue date.
« Aucune femme en Israël ne l’a encore fait, seulement trois hommes », a-t-elle déclaré. « C’est un rêve pour moi, à la fois pour tester mes limites et pour montrer que c’est possible – que chaque femme peut atteindre son Everest. »