Début de la vaccination contre les Israéliens âgés de 40 ans et plus
Le ministre de la Santé demande aux caisses médicales d'administrer 250 000 injections par jour ; le ministère recommande la vaccination aux femmes enceintes et allaitantes
Tous les Israéliens de 40 ans et plus peuvent dorénavant se faire vacciner, a fait savoir le ministère de la Santé dans la journée de mardi, alors que la campagne massive d’immunisation s’accélère encore dans l’espoir de venir à bout d’un nombre sans précédent d’infections au coronavirus dans le pays.
Après la révélation d’informations affirmant que les caisses d’assurance-maladie de la Clalit et Maccabi élargissaient leurs procédures de vaccination en y incluant les Israéliens âgés de 40 ans et plus, le ministère a expliqué avoir donné son approbation en ce sens aux quatre caisses de santé.
Plus de 80 % des Israéliens âgés de plus de 70 ans ont reçu au moins la première dose du vaccin. C’est le cas aussi de 68 % des citoyens âgés de 60 à 69 ans, de 50 % des citoyens âgés de 50 à 59 ans et de 28 % des Israéliens de 40 à 49 ans.
Au total, 2 185 289 personnes se sont fait injecter la première dose et
423 123 ont reçu les deux, selon le ministère de la Santé.
Yuli Edelstein, ministre de la Santé, a ordonné aux caisses d’assurance-maladie d’administrer jusqu’à 250 000 doses quotidiennes de vaccin au cours des prochains jours, a annoncé le ministère.
Il a aussi publié un communiqué émis par la Société israélienne d’obstétrique et de gynécologie, qui recommande que les femmes enceintes et allaitantes souhaitant se faire vacciner puissent l’être – en particulier si elles présentent des facteurs de risque face à la COVID-19 et après consultation avec leurs médecins. Le communiqué a noté que la « seule raison » pour laquelle le vaccin n’avait pas été explicitement recommandé aux femmes enceintes était que ces dernières avaient été exclues des essais cliniques menés par les firmes.
Ce communiqué a été rendu public alors que plusieurs femmes enceintes ont développé une forme grave de la COVID-19 au sein de l’Etat juif.