Des croix gammées et des insultes racistes taguées à Lyon
Les autorités ont "unanimement condamné ces actes odieux, d'autant plus dans une ville comme Lyon qui fut le théâtre de la résistance"
Une vingtaine d’inscriptions racistes et antisémites ont été taguées dans la nuit de jeudi à vendredi dans le 7e arrondissement de Lyon, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Les inscriptions faites à la peinture orange – des croix gammées et des insultes – ont été découvertes sur des commerces, ainsi que sur un cabinet infirmier de l’avenue Berthelot, selon la même source, confirmant une information du site internet du magazine Lyon Capitale.
La ministre de la santé Agnès Buzyn, en visite à Lyon, s’est rendue sur place, accompagnée du préfet du Rhône Pascal Mailhos et du maire de la ville Gérard Collomb.
Arrivée devant les croix gammées et les insultes racistes taguées avenue Berthelot à Lyon, tout près du Centre National d'Histoire de la Résistance et de la Déportation. @CHRDLyon
Révoltant, insupportable. #ÇaSuffit pic.twitter.com/8bxUUDEahe
— Pr Agnès Buzyn (@agnesbuzyn) April 5, 2019
Les autorités ont « unanimement condamné ces actes odieux, d’autant plus dans une ville comme Lyon qui fut le théâtre de la résistance », a rapporté le service de presse de la préfecture.
Des dizaines de croix gammées et insultes racistes découvertes ce matin avenue Berthelot à #Lyon. @lyonmag pic.twitter.com/4JK7xjtpy7
— Julien Damboise (@JDANDOU) April 5, 2019
Le président de la Métropole David Kimelfeld a écrit sur Twitter éprouver « de la nausée à la colère », soulignant que ces inscriptions avaient été taguées sur l’avenue où se trouve le Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation.
« La Ville de Lyon et la mairie du 7e arrondissement font le nécessaire pour que ces horreurs soient effacées rapidement. Les coupables devront être traduits devant la justice », ajoute M. Kimelfeld.
La @villedelyon et @Mairie7Lyon font le nécessaire pour que ces horreurs soient effacées rapidement. Les coupables devront être traduits devant la justice.
— David Kimelfeld (@DavidKimelfeld) April 5, 2019