Des militants d’Yisrael Beytenu se disent victimes d’un piratage informatique
Le parti de droite a déposé une plainte à la police et suspecte un ancien employé d'être responsable du piratage détecté en juin
Les ordinateurs d’Yisrael Beytenu ont été piratés et des données de militants volées, a déclaré le parti de droite dans une plainte déposée à la police mercredi.
Selon la plainte, les ordinateurs au siège du parti situé à Netanya ont été piratés et cinq dossiers contenant des informations personnelles de membres locaux ont été volées.
Le parti a déclaré avoir découvert le piratage de données fin juin.
« Le piratage a été mené à travers le nom d’utilisateur d’un responsable de campagne à Netanya, qui a annoncé sa démission du parti le même jour, ce qui nous fait suspecter un lien entre le piratage, le vol des informations et sa démission », a déclaré le parti dans un communiqué.
A l’approche des élections d’avril, environ 62 % des Israéliens avaient déclaré que les élections pourraient faire l’objet de manipulations, mais la majorité de la population restait confiante que le pays était bien équipé pour gérer une attaque informatique majeure, selon une étude menée par le Pew Research Center ce janvier.
Près de trois quarts des Israéliens, 73 %, ont déclaré qu’Israël est « bien préparé pour gérer une attaque informatique majeure », le plus haut pourcentage parmi les 26 pays de l’enquête.
Dans le même temps, 62 % des personnes interrogées en Israël ont déclaré qu’il était probable que les futures élections fassent l’objets de manipulations, chiffre un peu plus haut que la moyenne internationale. Une majorité d’Israéliens pense également qu’il est probable que des pirates informatiques puissent endommager l’infrastructure publique et avoir accès à des informations de sécurité nationale.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il n’y a « pas de pays mieux préparé » pour lutter contre les interférences électorales. Malgré le secteur de technologie florissant et ses capacités sécuritaires, certains experts ont déclaré que les lois israéliennes sont dépassées et que le gouvernement de Netanyahu n’a pas fait des menaces informatiques une priorité.