Des navires US se détachent du ponton de Gaza et échouent sur des plages en Israël
Le CENTCOM ne signale aucune victime et affirme que la jetée humanitaire fonctionne toujours
Des navires américains reliés à une jetée flottante près de la bande de Gaza se sont déconnectés samedi de l’embarcadère en raison d’une mer agitée, ce qui les a conduits à s’échouer sur la côte au large d’Israël, a déclaré le Commandement central des États-Unis (CENTCOM). dans un communiqué.
Au total, quatre navires se sont détachés de leurs amarres, a précisé le CENTCOM, ajoutant qu’aucun blessé n’a été signalé et que la jetée d’aide reste pleinement fonctionnelle.
L’un des navires est resté bloqué sur une plage à l’extrémité sud d’Ashdod, et un autre navire envoyé pour extraire le navire bloqué s’est également échoué.
Les deux autres navires se sont échoués sur une plage proche de l’embarcadère, précise le communiqué, ajoutant que des efforts pour récupérer les navires sont en cours avec l’aide de la marine israélienne.
A U.S. army landing craft along with a piece of the floating Gaza pier are currently stuck on an Israeli beach. pic.twitter.com/ytUnuFLFgw
— Trey Yingst (@TreyYingst) May 25, 2024
Le communiqué souligne qu’aucun membre du personnel américain n’entrera dans la bande de Gaza pour aider à récupérer les bateaux, réitérant ainsi la position américaine de ne pas intervenir sur le terrain.
Jeudi, les Nations unies ont déclaré que l’aide provenant de la jetée avait été distribuée avec succès à Gaza pour la première fois.
Les responsables américains espèrent que la jetée, à sa capacité maximale, pourra acheminer l’équivalent de 150 camions d’aide à Gaza chaque jour. Il s’agit d’une partie des 600 camions de nourriture, de traitements nutritionnels d’urgence et d’autres fournitures qui, selon l’USAID, sont nécessaires chaque jour. La guerre entre Israël et le Hamas dure depuis sept mois et a éclaté lorsque quelque 3 000 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant près de 1 200 personnes, principalement des civils, tout en prenant 252 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
Plus de 35 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.
L’ONU indique que quelque 24 000 victimes ont été identifiées dans les hôpitaux à ce jour. Le reste du chiffre total est basé sur des « informations médiatiques » plus obscures du Hamas.
Israël dit avoir tué 15 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.
Deux cent quatre-vingt-six soldats israéliens ont été tués au cours de l’opération terrestre contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.
Plus d’une centaine d’otages sont toujours retenus dans l’enclave au mains du Hamas et de ses complices civils. Tous ne sont pas en vie.