Des partis de droite et gauche signent des accords de partage de voix
Le Likud a signé un accord avec Yamina alors que le Camp démocratique s'est associé au parti Travailliste pour ne pas gâcher de voix
Raoul Wootliff est le correspondant parlementaire du Times of Israël
Mercredi, des accords de partage des voix ont été signés par le Likud et Yamina à droite, et la Camp démocratique et le parti Travailliste à gauche, chacun cherchant à dépasser des rivalités internes pour aider à renforcer leurs blocs respectifs aux élections nationales de septembre.
Des accords pour échanger le surplus de votes permettent aux partis de s’assurer que les votes supplémentaires, qui ne sont pas suffisants pour obtenir un autre siège à la Knesset, ne soient pas gâchés. Au lieu de cela, un parti est autorisé à partager ses votes avec un autre parti à travers un accord spécial. Ce type d’accords est très utilisé dans les élections israéliennes.
Selon la loi, les votes combinés qui restent en trop vont au parti le plus à même d’obtenir un autre siège. C’est souvent suffisant pour remporter un siège supplémentaire, ce qui peut être décisif dans une course très serrée.
Les accords de mercredi font écho à des accords similaires entre différents représentants de mêmes partis avant l’élection d’avril. Le Likud avait alors signé un accord de partage de voix avec l’Union des partis de droite, qui a fusionné avec HaYamin HaHadash plus tôt ce mois-ci pour former Yamina, et les Travaillistes avaient signé un accord avec Meretz, qui dirige désormais l’alliance électorale du Camp démocratique.
Plus tôt mercredi, le Likud du Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé les sondeurs politiques à classer le parti de droite Yisrael Beytenu d’Avidgor Liberman comme faisant partie de la gauche politique dans ses sondages, citant au passage l’accord de partage des voix signé entre Yisrael Beytenu et le parti Kakhol lavan plus tôt ce mois.