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Des princesses saoudiennes enfermées depuis 13 ans

Quatre filles du roi Abdallah, qui seraient détenues dans le palais royal de Djedda, lancent un appel à l'aide

Des femmes saoudiennes à l'entrée d'un centre commercial, le 7 novembre 2013. Illustration. (Crédit : Fayez Nureldine/AFP)
Des femmes saoudiennes à l'entrée d'un centre commercial, le 7 novembre 2013. Illustration. (Crédit : Fayez Nureldine/AFP)

Quatre princesses saoudiennes seraient retenues captives depuis 13 ans dans le complexe royal de Djedda.

Deux des princesses, qui sont toutes des filles du roi Abdallah, auraient lancé un appel à l’hebdomadaire britannique The Sunday Times via des emails et des appels téléphoniques, passés depuis leur résidence surveillée.

Les princesses Sahar, 42 ans, et Jawaher, 38 ans, sont détenues dans une villa, tandis que leurs sœurs Hala, 39 ans, et Maha, 41 ans, sont enfermées en isolement dans des villas distinctes du complexe.

Les autres sœurs auraient été placées sous le contrôle de leurs trois demi-frères, sur ordre du roi.

« Nous nous voyons lentement sombrer dans le néant », écrivent Sahar et Jawaher dans un email envoyé au Sunday Times.

Leur mère, divorcée de longue date du roi et résidant à Londres, a demandé l’intervention de l’ONU au nom de leur fille.

Dans une lettre au Bureau du Haut Commissaire aux droits de l’Homme, Alanoud Alfayez écrit que ses filles sont « emprisonnées, détenues contre leur volonté, coupées du monde ».

« La santé de Hala se détériore jour après jour et elle ne reçoit aucun traitement, même s’il y a un centre médical dans le palais. Elle souffre d’anorexie et de problèmes psychologiques. Après deux ans sans le moindre contact avec moi, elle a pu me téléphoner et m’a dit vouloir mourir », poursuit Alfayez.

La semaine dernière, l’agence des droits de l’Homme a promis de transmettre la lettre d’Alfayez au rapporteur spécial de l’ONU sur la violence contre les femmes, selon The Sunday Times.

Sahar a expliqué que les princesses étaient tombées en disgrâce après s’être plaintes au roi de la pauvreté en Arabie saoudite. Les femmes auraient également été critiquées pour leur train de vie dispendieux.

« Nous avons vécu nos vies ouvertement, et c’est pourquoi ils nous ont détestées », estime Sahar. « Nos ‘vices’, ou notre train de vie, était normal pour des adolescentes. »

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