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Deux Palestiniens arrêtés dans l’affaire du viol d’une Israélienne de 7 ans

On ignore actuellement quel rôle ils ont tenu dans le viol présumé ; ces arrestations surviennent un mois après la libération du suspect principal pour manque de preuves

Des jeunes filles ultra-orthodoxes entrent dans leur école à Beit Shemesh, le 8 septembre 2014. (Flash90)
Des jeunes filles ultra-orthodoxes entrent dans leur école à Beit Shemesh, le 8 septembre 2014. (Flash90)

Deux Palestiniens ont été arrêtés mardi dans le cadre de l’affaire du viol présumé d’une Israélienne de 7 ans, a fait savoir la police israélienne, un moins après qu’un procureur militaire a fait arrêter, puis relâcher par manque de preuves, un autre Palestinien.

Les arrestations de mardi sont les premières depuis que l’affaire contre Mahmud Qadusa s’est effondrée, à la fin du mois de juin, et que la police a été accusée d’avoir bâclé son travail.

Les deux suspects sont originaires du village de Qibya, en Cisjordanie. On ignore actuellement quel rôle ils ont tenu dans le viol présumé.

Selon le radiodiffuseur public Kan, la police ne dispose d’aucune preuve médico-légale qui implique les deux hommes. Ils devraient comparaître prochainement devant un juge pour négocier un arrangement.

Depuis la libération de Qadusa, la police se penche sur de nouvelles pistes dans le viol présumé de la fillette, qui vit dans une implantation ultra-orthodoxe de Cisjordanie.

Elle a notamment enquêté sur d’autres suspects palestiniens et sur un résident de l’implantation dans laquelle elle vit, avait indiqué la Treizième chaîne en juin. Qadusa reste suspect, selon la chaîne.

Ces arrestations font suite à une nouvelle déposition des parents le mois dernier, a indiqué la Douzième chaîne, citant une source anonyme proche de l’affaire.

« La police israélienne continue d’enquêter sur le viol avec tous les moyens dont elle dispose, pour parvenir à la vérité », a indiqué un communiqué de la police mardi.

Le communiqué précisait également que la police ne pouvait pas fournir davantage de détails sur l’enquête en cours.

Qadusa, qui travaillait comme agent d’entretien dans l’école de la fillette, a été placé en détention pendant près de deux mois après qu’il a fait l’objet d’une enquête pour viol. Des interrogations sur la gestion de l’enquête par la police ont conduit à sa libération.

Mahmoud Qadusa après sa libération de prison au checkpoint de Beitunia, en Cisjordanie, le 25 juin 2019. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

A son retour à son domicile de Cisjordanie, à Dir Kadis, après sa libération, Qadusa soutenait qu’il n’avait jamais rencontré la victime présumée et que « quelqu’un était derrière ce supplice pour lui dire de m’identifier (comme violeur) ».

« J’ai travaillé dans cette ville pendant 7 ans », avait déclaré Qadusa, 46 ans, au sujet de l’implantation dans laquelle se serait déroulé le viol. « J’ai des amis juifs là-bas. Ils me connaissent. Demandez-leur ce qu’ils pensent de moi. »

Qadusa a déclaré Kan qu’il souhaitait que la police trouve le « vrai » coupable, et quand elle le trouvera, qu’elle « ne le mette pas en prison, qu’elle le tue ».

Qadusa était accusé d’avoir traîné la fillette depuis l’école vers un logement vide dans l’implantation, où il a violé la fillette pendant qu’au moins un de ses amis la plaquait au sol.

Une habitation de Modiin Illit où aurait eu lieu le viol d’une fillette de sept ans (Capture d’écran : YouTube)

Peu après que l’inculpation est devenue publique, la police a fait l’objet de critiques car elle s’est basée sur le témoignage de la fillette, sans preuve médico-légale et n’a pas été en mesure de déterminer la date exacte du crime présumé.

Selon l’acte d’inculpation, le crime se serait déroulé « entre février et avril ».

Plus de deux mois après la date à laquelle aurait pu avoir lieu le viol présumé, la police s’est rendue seulement lundi au domicile de la victime pour se saisir de vêtements nécessaires à une analyse ADN, a confirmé le responsable, ajoutant que les enquêteurs étaient sceptiques quant à la découverte d’une preuve médico-légale.

Le responsable a également confirmé que l’enfant n’avait été capable d’identifier Qadusa à l’école qu’après que sa mère a désigné ce dernier du doigt, lui disant qu’il était l’homme qui l’avait violé.

De plus, un examen au détecteur de mensonges qui avait été cité par le tribunal militaire dans des décisions successives de prolonger la détention de Qadusa avait eu lieu en hébreu plutôt que dans la langue natale de l’accusé, qui est l’arabe, a noté le responsable.

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