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Devant la Ligue arabe, le président libanais accuse Israël de vouloir « judaïser la Palestine »

Michel Aoun a évoqué "le caractère de Jérusalem, qui rassemble les deux patrimoines chrétien et musulman," sans inclure le judaïsme

Le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Abul-Gheit (d) et le président libanais Michel Aoun assisteront à une réunion de la Ligue arabe au Caire le 14 février 2017. (Crédit : AFP / STRINGER)
Le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Abul-Gheit (d) et le président libanais Michel Aoun assisteront à une réunion de la Ligue arabe au Caire le 14 février 2017. (Crédit : AFP / STRINGER)

Le président libanais Michel Aoun a souligné mardi au Caire devant la Ligue arabe la nécessité de « préserver » Jérusalem, dont le statut est un important sujet de discorde entre Israéliens et Palestiniens.

Devant les représentants permanents des Etats membres de l’organisation panarabe, Aoun a appelé les pays arabes à « unir leurs efforts pour préserver le caractère de Jérusalem, qui rassemble les deux patrimoines chrétien et musulman ».

Le chef de l’Etat libanais, qui s’est entretenu avec le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit, a aussi accusé Israël de vouloir « judaïser la Palestine ».

« Pouvons-nous imaginer Jérusalem sans l’esplanade des Mosquées, sans l’église du Saint-Sépulcre ? », a-t-il dit lors de son allocution, qui clôturait une visite de deux jours au Caire entamée lundi par une rencontre du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Les déclarations de M. Aoun, qui est attendu mardi à Amman, interviennent alors que la question d’un possible transfert de l’ambassade des Etats-Unis en Israël fait actuellement polémique.

Ce sujet très sensible devrait être abordé au cours d’une rencontre mercredi à Washington entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump, qui en a fait une promesse de campagne avant de temporiser.

De son côté, la Ligue arabe a dénoncé mardi dans un communiqué un projet de loi controversé adopté dimanche par le gouvernement israélien et qui reviendrait à interdire aux mosquées d’employer des haut-parleurs pour l’appel à la prière tôt le matin et tard le soir.

Le projet de loi « est une nouvelle atteinte » d’Israël à « la liberté de culte en Palestine et à Jérusalem occupée (…), berceau des trois religions monothéistes », selon le communiqué.

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