Exercice conjoint en Israël: des F-16i israéliens volent aux côtés de Rafales français
Lors de l'exercice "Eastern Breeze", les appareils ont décollé d'un porte-avions en Méditerranée
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Les avions israéliens et français ont tenu cette semaine un exercice aérien conjoint dans le ciel israélien simulant des frappes aériennes et la lutte contre les menaces aériennes, a indiqué mardi l’armée de l’air israélienne.
Au cours de l’exercice, baptisé « Eastern Breeze », quatre avions de chasse Rafale de l’armée de l’air et de l’espace française (FSAF) ont volé aux côtés d’avions F-16i de l’armée de l’air israélienne (IAF) au-dessus du ciel d’Israël.
Les avions des FASF sont arrivés sur un porte-avions de la marine française en Méditerranée.
« Les équipages de l’armée de l’air israélienne et des Forces aériennes françaises ont volé ‘aile contre aile’ tout en simulant des frappes conjointes et des exercices de neutralisation de menaces aériennes, dans le but de partager leurs connaissances et de mieux apprendre les uns des autres », a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué.
« L’exercice constitue une étape importante dans le développement de la coopération stratégique entre l’IAF et les FASF et a renforcé l’état de préparation des forces », a-t-il ajouté.
Selon l’armée israélienne, l’exercice fait partie d’une série d’exercices internationaux qui ont eu lieu cette année.
La semaine dernière, l’armée avait organisé un exercice conjoint avec les États-Unis, simulant des frappes contre l’Iran et ses mandataires terroristes régionaux.
La dernière fois que les FASF ont organisé un exercice conjoint avec l’armée de l’air remonte à début 2020.
Le chef d’état-major de Tsahal, Aviv Kohavi, s’est rendu en France en septembre pour discuter de la menace que représentent l’Iran et le groupe terroriste chiite du Hezbollah libanais.
Paris et Beyrouth ont toujours entretenu des relations étroites, le Liban ayant été sous mandat français pendant plus de deux décennies au début du XXe siècle.
Lors de la visite de Kohavi, les tensions étaient vives entre Israël et le groupe terroriste libanais soutenu par l’Iran, ce dernier ayant menacé les installations gazières israéliennes pendant les pourparlers menés par les États-Unis pour régler un différend frontalier maritime, qui a depuis été résolu.