Expo photos sur la place Habima d’Israéliens luttant pour la libération d’otages
Le projet "Incomplete" présente 23 photos illustrant les efforts déployés pour obtenir la libération des otages et le soutien aux familles confrontées à l'absence de leurs proches
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
La place Habima, au centre de Tel Aviv, a été le théâtre de certaines des plus grandes manifestations israéliennes au fil des ans, mais l’espace a rarement été utilisé par les familles et les Israéliens qui se rassemblent régulièrement pour manifester en faveur de la libération des 121 otages encore retenus dans la bande de Gaza ou pour dénoncer le gouvernement.
Une nouvelle exposition vient donner un avant-goût de ces rassemblements déchirants à Habima, en présentant une série d’une vingtaine de photographies agrandies de manifestations, d’activités, d’événements et de personnes qui se recueillent, pleurent et appellent à la libération des otages.
Les 23 photos qui ornent la place dans le cadre de l’exposition « Incomplete » ont été sélectionnées par les organisateurs parmi des centaines d’images envoyées par des photographes en réponse à un appel à témoins, en photos, sur tout ce a trait à la crise des otages.
Les photos choisies représentent les efforts continus de la société israélienne pour libérer les otages et soutenir leurs familles. Elles visent à montrer que les personnes retenues en captivité [par le groupe terroriste palestinien du Hamas] à Gaza manquent à leurs familles, à leurs amis et à leurs communautés, expliquent les organisateurs.
Sponsorisée par la Banque Hapoalim, la compagnie de carnets de voyage Yoman Masa et le Forum des otages et des disparus, l’exposition « Incomplete » est ouverte au public à toute heure de la journée jusqu’au 29 juin.
L’exposition est située à côté de Gan Yaakov ou Jardin de Jacob, un petit parc urbain ombragé situé derrière le pavillon Eyal Ofer et le complexe Habima Square.
L’espace a été conçu par l’architecte Yaakov Rechter et l’architecte paysagiste Abraham Karavan et nommé en l’honneur de Yaakov Sourasky, le fils du banquier mexicain Elias Sourasky, qui a fait don des fonds nécessaires à sa construction.