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France: Juifs et musulmans transmettent davantage la religion à leurs enfants – étude

Ces données s’expliqueraient par une socialisation religieuse familiale plus consistante dans l'islam et le judaïsme où rites et traditions sont davantage ancrées dans le quotidien

Le vitrail intérieur de la synagogue Copernic, à Paris. (Crédit : GFreihalter / CC BY-SA 3.0)
Le vitrail intérieur de la synagogue Copernic, à Paris. (Crédit : GFreihalter / CC BY-SA 3.0)

L’Ined et l’Insee ont publié le 30 mars dernier les résultats de leur enquête « Trajectoires et Origines 2 », menée en 2019‑2020 auprès d’environ 27 200 personnes âgées de 18 à 59 ans vivant en France métropolitaine.

Le questionnaire renseigne sur l’histoire migratoire des répondants et/ou de leurs parents. Il s’intéresse à leurs parcours scolaires et professionnels, leur histoire familiale, leur vie de couple, leurs enfants, leurs conditions de logement, leur santé, la transmission des langues et de la religion.

Selon l’enquête, en 2019‑2020, 51 % de la population de 18 à 59 ans en France métropolitaine déclarait ne pas avoir de religion – un chiffre en augmentation depuis dix ans.

Si le catholicisme reste la première religion (29 % de la population se déclare catholique), l’islam est déclaré par un nombre croissant de fidèles (10 %) et confirme sa place de deuxième religion de France. Le nombre de personnes déclarant une autre religion chrétienne augmente également, pour atteindre 9 %.

La fréquence et l’intensité de la pratique religieuse varient en fonction de la religion déclarée : seuls 8 % des catholiques fréquentent régulièrement un lieu de culte, contre un peu plus de 20 % des autres chrétiens, des musulmans et des bouddhistes, et 34 % des juifs.

Selon l’étude, les processus de transmission religieuse entre générations façonnent le paysage religieux sur le long terme : 84 % des personnes élevées dans une famille juive suivent la religion de leurs parents, et 91 % dans les familles musulmanes. Ce chiffre est moindre chez les catholiques (67 %) et chez les autres chrétiens (69 %).

Ces données s’expliqueraient en particulier par une socialisation religieuse familiale plus consistante dans l’islam et le judaïsme : les rites et traditions sont davantage ancrées culturellement et dans le quotidien.

« La socialisation religieuse parentale est nettement plus consistante pour les musulmans et les juifs, dont près des trois quarts disent qu’elle a eu assez ou beaucoup d’importance », peut-on lire dans l’étude.

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