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France : Une journaliste déplore que « les islamistes détournent les luttes féministes »

En écartant les militantes de « Nous Vivrons », les féministes présentes à la marche parisienne abandonnent les « les femmes violées si elles sont juives », regrette Céline Pina

Des membres des collectifs « Nous Vivrons », « Femme Azadi » et de la Licra défilent à la manifestation de la Journée internationale des droits de la femme à Paris, le 8 mars 2025. (Crédit : X / @ConstanceLeGrip / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Des membres des collectifs « Nous Vivrons », « Femme Azadi » et de la Licra défilent à la manifestation de la Journée internationale des droits de la femme à Paris, le 8 mars 2025. (Crédit : X / @ConstanceLeGrip / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Réagissant à la nouvelle mise à l’écart du collectif de femmes juives « Nous vivrons » lors de la marche du 8 mars organisée samedi à Paris, Céline Pina, essayiste et journaliste pour le magazine Causeur, a signé lundi une tribune dans Le Figaro pour dénoncer le « détournement par les islamistes des luttes féministes pour alimenter la haine antisémite, le tout au nom de la cause palestinienne ».

À l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, le collectif « Nous Vivrons » a en effet encore été exclu cette année du cortège principal de la manifestation parisienne, au même titre que les militantes de la Licra et le collectif féministe identitaire Nemesis, en raison de l’hostilité des autres manifestants à leur égard.

« Cela a donné lieu à une manifestation honteuse où les femmes juives ont été insultées, menacées, ostracisées et au final interdites de défiler », écrit Céline Pina.

La journaliste évoque aussi la « marche de nuit » organisée la veille par les organisations (très) controversées « Urgence Palestine » et Samidoun pour demander « la libération de la Palestine de la mer au Jourdain ». Une marche « féministe » menée par un « cortège féministe en mixité MTPG [Meuf, Trans, Pédé, Gouine] ».

« Le but réel de cette soi-disant marche féministe était d’appeler à l’éradication d’Israël et à l’intifada », écrit-elle, estimant que « derrière l’affichage féministe, c’est le retour de la haine des juifs en toute impunité dans les rues de Paris qui était recherché, et les affiches qui mettaient en scène des militantes au visage masqué par un keffieh montraient que l’on était bien loin de la lutte pour l’égalité entre hommes et femmes ».

Visuel d’appel à manifester du collectif « Urgence Palestine » et de l’organisation Samidoun, publié par « Urgence Palestine », le 25 février 2025. (Crédit : Instagram/Urgence Palestine ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Le réseau Samidoun de solidarité avec les prisonniers palestiniens fait l’objet, depuis octobre 2024, de sanctions de la part de l’administration américaine qui l’accuse d’être en réalité « une organisation caritative fictive qui sert de collecteur de fonds international » pour le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), lui-même considéré comme organisation terroriste.

Céline Pina poursuit en écrivant que « la violence qu’ont dû essuyer les militantes de Nous vivrons était pourtant prévisible. Elle avait été annoncée par nombre de comptes LFI et islamistes sur les réseaux sociaux ».

Elle cite notamment le cas de la députée insoumise de Paris Sarah Legrain qui, sur son compte X, avait accusé « Nous Vivrons » de « répandre des idées de haine, de violence, de discrimination raciste, coloniale ». « Il est absolument indispensable de ne pas les laisser venir avec leurs slogans de haine », avait-elle appelé le 7 mars, à la veille de la manifestation.

« Cette année encore, les féministes organisatrices de la manifestation préfèrent défiler aux côtés de ceux qui tiennent les assassins et violeurs du Hamas pour des ‘résistants’ plutôt que de se tenir aux côtés de celles qui défendent les femmes violées si elles sont juives », en conclut Céline Pina.

La journaliste estime par ailleurs que le comportement des militantes féministes d’extrême-gauche vis-à-vis du collectif « Nous Vivrons » produit l’effet inverse de ce pour quoi le féminisme se bat. « Avec la glorification des mots d’ordre islamistes, c’est finalement le viol de masse comme arme de terreur qui est justifié », estime-t-elle.

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